LUNDI 5 JUIN OUVERTURE de la MAISON RAVIER AUX HORAIRES HABITUELS

De 14h30 à 18h30, vous pourrez découvrir l’exposition dédiée à Roboa et Manzana Pissarro qui s’articule autour de thèmes qui réunissent les deux artistes ou qui leur sont spécifiques. On les découvrira ainsi en duo ou en solo.

Georges Henri Pissarro est né à Louveciennes le 22 novembre 1871 ; il est le quatrième enfant et le second fils de Camille Pissarro et Julie Vellay. Il apprend aux côtés de son père et des amis qui fréquentent la maison familiale (Monet, Cézanne, Renoir, Gauguin), la technique du dessin, l’observation de la nature. Tous les enfants Pissarro sont encouragés dans la voie artistique qu’ils ont choisie, chacun travaillant sous un nom d’emprunt. C’est en 1894 que Georges adopte comme pseudonyme « Manzana », nom de jeune fille de sa grand-mère maternelle à laquelle il était très attaché. Il attendra plusieurs années après la mort de son père pour y ajouter son véritable patronyme.

Imprégné par le milieu que fréquente son père et soumis à diverses influences, il est devenu un artiste prolifique, produisant des œuvres à l’huile, au pastel ou à l’aquarelle. Mais un tournant s’opère véritablement vers 1906. Il ajoute à sa pratique d’autres moyens d’expression en s’attelant à la décoration d’objets et de meubles. Influencé par les scènes exotiques de Gauguin, Manzana emploie l’or, l’argent, le cuivre où se mêlent orientalisme, art animalier et arts décoratifs qui feront sa renommée.

Blanche Morizet est née le 23 mai 1878 à Achères (Yvelines), au domicile de son grand-père Jean-Baptiste Roboam ; son père, Jules Morizet, est employé aux halles centrales de Paris. C’est en prenant le diminutif du nom de sa famille maternelle qu’elle forme son nom d’artiste avec lequel elle signera ses premières œuvres : « Roboa ». Attirée très jeune par la peinture, elle est remarquée par un critique du Figaro qui la qualifie d’artiste « exquise au coloris subtil et raffiné ».

En effet, savante coloriste, elle s’exprime aussi bien au pastel qu’à la peinture à l’huile. Si les premiers soulignent la douceur des visages, l’atmosphère ouatée des jeunes femmes saisies dans des instants d’intimité, l’emploi de l’huile contraste surtout par son goût prononcé pour la matière dans un esprit « fauve ».

L’exposition met en lumière deux artistes qui, chacun dans leur style, ont exprimé de manière singulière et sensible un monde empreint de rêveries ou de fantaisies exotiques.

Jusqu’au 2 juillet 2017. tous les jours de 14h30 à 18h30 y compris dimanche et jours fériés. Fermeture le mardi.

Visite commentée pour les individuels :  samedi 24 juin à 15 h (se présenter à 14h45). Sur inscription au 04 74 80 06 80, places limitées.