Expo en cours

Archives des expositions temporaires

Trésors d’une collection privée : 1920-1940

Exceptionnellement un collectionneur privé ouvre ses portes à la Maison Ravier qui propose de découvrir un florilège d’œuvres réalisées entre 1800 et 1990. Par sa richesse et sa diversité cet ensemble sera présenté en trois grandes séquences : une en 2021, et deux en 2022.

Le parcours muséographique rassemblera des artistes qui œuvrent dans un même esprit, pouvant parfois constituer un groupe. Le visiteur habitué des lieux trouvera sans doute des réminiscences de thèmes que la Maison Ravier a déjà abordés.


Du 6 avril au 14 juillet 2022

À Lyon, l’intervalle entre les deux conflits mondiaux correspond à l’émergence de nombreux groupes artistiques. Entre 1920 et 1924, un groupe d’une quinzaine d’artistes, issus de la Fabrique, nom qui désigne l’industrie de la soie, s’autoproclame les Ziniars, en référence aux zinnias souvent dessinés pour les soieries. À partir des réunions des Ziniars naît le Salon du Sud-Est en 1925, pensé pour concurrencer le Salon d’Automne de Paris et destiné à soutenir la Modernité voire l’avant-garde lyonnaise.


Entre 1930 et 1936, les Nouveaux leur succèdent. Ils profitent de la percée de leurs aînés et du Salon du Sud-Est qui présente aussi des artistes non lyonnais, ouvrant de nouvelles perspectives picturales.


Par la suite, Albert Gleizes, théoricien du cubisme, réunit ceux qui ont suivi son enseignement s’appuyant sur la forme, le mouvement et la lumière. Ces procédés plastiques doivent conduire le spectateur à la méditation, à la contemplation. Entre 1936 et 1940, le groupe Témoignage a poursuivi cette idée de renouvellement de l’art.


Des artistes, restés en marge de ces différents groupes, seront également présentés.

Trésors d’une collection privée : 1950-1990

Exceptionnellement un collectionneur privé ouvre ses portes à la Maison Ravier qui propose de découvrir un florilège d’œuvres réalisées entre 1800 et 1990. Par sa richesse et sa diversité cet ensemble sera présenté en trois grandes séquences : une en 2021, et deux en 2022.

Le parcours muséographique rassemblera des artistes qui œuvrent dans un même esprit, pouvant parfois constituer un groupe. Le visiteur habitué des lieux trouvera sans doute des réminiscences de thèmes que la Maison Ravier a déjà abordés.


Du 23 juillet au 13 novembre 2022

La chronologie reprend son cours en 1950. Après les rudes années de guerre, quelques anciens des Beaux-arts de Lyon entendent conserver un esprit d’indépendance en prétendant n’appartenir à aucune école : le Sanzisme (sans « isme ») est né. C’est véritablement le dernier groupe lyonnais identifié, chacun reprenant rapidement sa propre route.


La Modernité suppose aussi une rupture avec la peinture de chevalet et la figuration. Cette dernière partie propose aussi d’envisager les diverses voies empruntées par des expressions abstraites.


Par ailleurs, d’autres artistes partagent les mêmes qualités d’invention en utilisant toutes sortes de matériaux et de matière : leurs créations sont dans la droite ligne de l’Art Brut ; d’autres expriment un univers proche de l’Art Naïf.


En raison de la diversité des œuvres présentées, cette exposition est très largement consacrée aux artistes indépendants qui constituent la deuxième moitié du XXe siècle.

Fabuleux animaux, masques et costumes de théâtre

La Maison Ravier présente des costumes et des masques créés pour le Graal théâtre, cycle théâtral commencé en 1973 par Florence Delay et Jacques Roubaud, et paru dans sa version définitive, chez Gallimard en 2005.

Christian Schiaretti, directeur du Théâtre national populaire de Villeurbanne (TNP) de 2002 à 2020, conçoit un véritable projet artistique global et fait appel à Julie Brochen, alors directrice du Théâtre national de Strasbourg (TNS) pour prendre part à cette aventure : monter les dix pièces du Graal Théâtre !

Il s’adresse à Erhard Stiefel, « artiste artisan » au savoir-faire exceptionnel, pour créer les masques des animaux.

L’imagerie animale est très riche au Moyen-Age, peuplée d’animaux réels ou imaginaires. Le lion, l’ours, le cerf… sont porteurs de symboles – ils figurent en bonne place sur les armoiries. Plus tard, mis en scène, les animaux serviront à décrire la nature humaine par leurs qualités et leurs défauts.

Les masques présentés sont tirés de ce bestiaire et l’exposition vous emmènera au temps de la quête du Graal et de la chevalerie.

A NE PAS MANQUER !

Dimanche 11 juin à 15 h : rencontre exceptionnelle avec Erhard Stiefel, créateur des masques exposés à la Maison Ravier et Christian Schiaretti, metteur en scène du Graal Théâtre ! A la Maison Ravier, Gratuit

Jeudi 22 juin à 18 h : Masqué ! Rencontre – entretien avec Christian Schiaretti, metteur en scène autour de la collection unique de masques de théâtre d’Erhard Stiefel. En partenariat avec les Nouvelles rencontres de Brangues. A la Maison Ravier, Gratuit 

Samedi 24 juin à 19 h : Roman de Renart, pièce de théâtre du 12e siècle, auteur anonyme. Tout public.

Avec : Clément Carabédian, Clément Morinière. Au Château de Brangues dans le cadre du festival des Nouvelles rencontres de Brangues.

Accueilli en collaboration avec la Maison Ravier, ce spectacle met en jeu avec jubilation plusieurs scènes du Roman mettant aux prises Renart et Ysengrin, le renard et le loup. Jouées avec des masques créés par Erhard Stiefel.

Programme et billetterie : https://rencontres-brangues.fr/nrb/billetterie/

 

Armand Charnay (1844-1915), la nature comme atelier

La Maison Ravier consacrera une exposition rétrospective du peintre paysagiste Armand Charnay (1844-1915) dont les œuvres sont conservées au Musée de Charlieu dans la Loire. L’œuvre de Charnay nous touche par son talent de coloriste : bords de mer où discutent les élégantes, animaux évoluant dans la basse-cour, scène de la vie quotidienne. Armand Charnay, épris de nature, est le témoin de son temps. Peignant dans de petits formats, dans le style des Impressionnistes, l’exposition réunira près de quatre-vingts toiles.

Ravier hors-les-murs ! – Du 13 juin au 15 novembre

À l’occasion de l’exposition d’œuvres de Jean Vinay provenant du Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye qui s’est tenue à la Maison Ravier en 2019, un échange a été convenu avec ce musée. La Maison en profitera pour faire découvrir du 13 juin au 15 novembre 2020, en remplacement, des œuvres de Ravier issues d’une collection particulière, pour la plupart jamais présentées au public.

Du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h. Port du masque à partir de l’âge de 11 ans jusqu’à nouvel ordre

 

 

 

Dragan Dragic : Un itinéraire pigmenté. Rétrospective – Du 13 juin au 15 novembre

 

Après des études aux Beaux-Arts de Sarajevo, Dragan Dragic s’installe en France en 1967, notamment à Bourgoin-Jallieu, puis quelque temps à Collioure, pour se laisser définitivement séduire par le Ventoux dont le paysage inspire toujours son œuvre. L’exposition réunit une soixantaine d’œuvres issues de collections privées.

Du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h. Port du masque à partir de l’âge de 11 ans jusqu’à nouvel ordre

 

 

 

François Guiguet (1860 – 1937) – Première partie : Paris 1882 – 1914 – Du 13 juin au 15 novembre

Après ses études aux Beaux-Arts de Lyon et l’obtention du Grand Prix de Paris en 1882, François Guiguet entre à Paris dans l’atelier d’Alexandre Cabanel. Il côtoie Puvis de Chavannes, Degas, Chialiva … et expose en 1885 le « Retour de Tobie » (aujourd’hui à l’église de Corbelin).
D’abord installé au Bateau-Lavoir, il croque les petites gens de la place Ravignan. Il expose des portraits et va vivre de commandes.

Du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h. Port du masque à partir de l’âge de 11 ans jusqu’à nouvel ordre

 

François Guiguet (1860 – 1937) – Deuxième partie : Corbelin – Avril à octobre 2021

Pendant la guerre de 1914-1918, François Guiguet partage son temps entre Corbelin, au Grimaud, et Lyon où il a de nombreuses commandes.
À Corbelin, il s’inspire de sujets variés : la vie domestique, les artisans au travail et ses nombreux neveux et nièces. Il révèle ainsi tout son talent de dessinateur et sa sensibilité.

 

François Guiguet (1860 – 1937) – Première partie : Paris 1882 – 1914 – Du 13 juin au 15 novembre

Après ses études aux Beaux-Arts de Lyon et l’obtention du Grand Prix de Paris en 1882, François Guiguet entre à Paris dans l’atelier d’Alexandre Cabanel. Il côtoie Puvis de Chavannes, Degas, Chialiva … et expose en 1885 le « Retour de Tobie » (aujourd’hui à l’église de Corbelin).
D’abord installé au Bateau-Lavoir, il croque les petites gens de la place Ravignan. Il expose des portraits et va vivre de commandes.

 

Dragan Dragic : Un itinéraire pigmenté. Rétrospective – Du 13 juin au 15 novembre

Après des études aux Beaux-Arts de Sarajevo, Dragan Dragic s’installe en France en 1967, notamment à Bourgoin-Jallieu, puis quelque temps à Collioure, pour se laisser définitivement séduire par le Ventoux dont le paysage inspire toujours son œuvre. L’exposition réunit une soixantaine d’œuvres issues de collections privées.

 

Mylène Besson – Dialogue avec François Guiguet (1860-1937) – Du 7 juillet au 3 novembre 2019

Mylène Besson vit et travaille à Chambéry.
Elle utilise et renouvelle les techniques du dessin, fusain, crayons de couleur, crayons de papier, peinture, encre, utilisant pochoirs, perforations et broderies. Ses thèmes, l’enfance, le travail de la
couture, le portrait, qui rejoignent ceux de François Guiguet, donneront l’occasion de ponctuer le parcours de dessins issus du fonds Guiguet conservé par la
Maison Ravier.

Autour de l’exposition :
Visites commentées pour les individuels : samedi 13 juillet, samedi 31 août, samedi 28
septembre, samedi 5 octobre, samedi 26 octobre 2019 à 15 h. Tarifs : 8 €, 4 € de 10 à 18 ans et Morestellois. Gratuit pour les moins de 10 ans. Sur inscription au 04 74 80 06 80, places limitées. Se présenter à 14 h 45.

 Samedi 14 septembre 2019.
Visite-goûter : adulte(s)+enfant(s) de 15 h 30 à 16 h 15. Visite accompagnée de l’exposition Mylène Besson-François Guiguet pour les adultes et les enfants de 8 à 12 ans (questionnaire ludique à compléter au fil du parcours) ; atelier dessins pour les plus petits. Un goûter clôturera la séance.
Tarif : tarif d’entrée pour les adultes, gratuit pour les Morestellois, 3 €/ enfant. Sur inscription au 04 74 80 06 80, places limitées.

Journées du patrimoine 21 et 22 septembre 2019: • Visite libre, tarif réduit pour tous : 3 €, gratuit moins de 18 ans et Morestellois.

Dimanche 22 septembre : mise en route du four à bois de la Maison Ravier et ventes de tartes, animation proposée par la ville de Morestel.

Jean Vinay (1907-1978) – Rétrospective – Du 24 mars au 30 juin 2019

Prêt exceptionnel du Département de l’Isère / Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye

Le musée de Saint-Antoine-l’Abbaye possède une riche collection d’œuvres du peintre Jean Vinay. Cette saison, une sélection d’œuvres sera présentée à la Maison Ravier. Véritable rétrospective de l’œuvre de l’artiste dauphinois, l’exposition est une invitation à remonter le fil de sa vie depuis sa première découverte de Paris, son séjour en Afrique du Nord, jusqu’aux dernières années à L’Albenc en Isère.

Autour de l’exposition :
Visites commentées  pour les individuels : samedi 6 avril, samedi 1er juin, samedi 22 juin 2019 à 15 h.
Tarifs : 8 €, 4 € de 10 à 18 ans et Morestellois. Gratuit pour les moins de 10 ans. Sur inscription au 04 74 80 06 80, places limitées. Se présenter à 14 h 45.

Musées en fête :
Samedi 18 mai 2019.
• Visite libre. Tarif réduit pour tous : 3 €, gratuit moins de 18 ans et Morestellois.

• Visite-goûter : adulte(s)+enfant(s) de 15 h 30 à 16 h 15. Visite accompagnée de l’exposition Jean Vinay : Pour les adultes et les enfants de 8 à 12 ans (questionnaire ludique à compléter au fil du parcours) ; atelier-dessins pour les plus petits. Un goûter clôturera la séance. Tarif : 3 €/ enfant. Sur inscription au 04 74 80 06 80, places limitées.

Yvonne Cheffer-Delouis – Peintre – Du 22 juillet au 11 novembre 2018

Originaire de Limoges, Yvonne Cheffer-Delouis vient dans le Dauphiné rendre visite à son ami le Docteur Antoine Appeau passionné d’art et collectionneur éclairé.

L’exposition fera la part belle aux scènes intimistes (femme à l’ouvrage, la toilette) et aux paysages où s’exprime son admiration pour les fleurs, traités à l’huile ou au pastel.

Quelques œuvres d’autres artistes issues de la collection d’Antoine Appeau seront aussi présentées.

IMG_4478 (2)

Visites commentées :
Samedi 28 juillet, 25 août, 29 septembre,
13 et 27 octobre à 15h (se présenter à 14h45).
Sur inscription, places limitées.

 

 

la toilette au gant vert

Claudel photographe, Claudel photographié – Du 16 juin au 15 juillet 2018

À travers la photographie, l’exposition évoquera l’homme dans son intimité,
le poète et la carrière du diplomate. Elle se tiendra dans le cadre des manifestations du 150e anniversaire de la naissance de Paul Claudel.

Elle dévoilera un aspect inédit de sa personnalité : le photographe.

En 1918, en poste au Brésil, Claudel s’adonne à la photographie avec l’aide d’André Perrin, photographe amateur français qui possède un studio à Rio.
Son modèle favori est Hélène Hoppenot.
Épouse d’un collaborateur de l’ambassadeur, elle relate ces essais dans son journal qui présente Claudel sous un jour nouveau.

Claudel Vice consul à New York

Visites commentées :
Samedi 23 juin, samedi 7 juillet et dimanche
15 juillet à 15h (se présenter à 14h45).
Sur inscription, places limitées.

Lectures : Paul Claudel et la photographie.
Jeudi 28 juin à 18h, sur la terrasse de la Maison Ravier, accès gratuit, sans inscription. Partenariat entre les Amis de la Maison Ravier et les Nouvelles rencontres de Brangues, dans le cadre des manifestations du festival de théâtre : Solstice de Brangues 2018.

Démonstration de tambours japonais par le groupe Wadaiko-MAKOTO de Voiron.

Dimanche 8 juillet à 15 h Sur la terrasse de la Maison Ravier, accès gratuit, sans inscription.

Suivie d’ateliers de découverte : à 16 h, 16 h 30, 17 h, 17 h 30.

Sur inscription auprès de la Maison Ravier. Limité à 8 personnes par atelier, à partir de 10 ans (taille minimum).

Terrasse de la Maison Ravier. Tarif : 3€.

Émile Simonod – Céramiste, peintre, poète – Du 25 mars au 10 juin 2018

Né à Dolomieu, Émile Simonod a été céramiste exerçant à Cognin près de Chambéry.

Insatiable admirateur de la nature en toutes saisons, il s’adonne à la peinture et compose de merveilleux sous-bois d’automne, des paysages enneigés ou encore plusieurs vues de sa montagne préférée, le mont Granier.

Sa troisième passion, aussi ancienne que conséquente, est bien moins connue. Émile Simonod a composé environ
700 poèmes. Ils traduisent son humeur, ses joies, ses rancœurs, ses amours mais surtout évoquent la nature qu’il aimait tant.

L’exposition présentera les trois aspects de son œuvre.

Maison Ravier - Affiche Simonod

Visites commentées :
Samedi 7 et 28 avril, samedi 26 mai, samedi
9 juin à 15h (se présenter à 14h45).
Sur inscription, places limitées.

Conférence Émile Simonod :
par André Lespine, commissaire de l’exposition.
Samedi 5 mai à 14h30. Durée 1h, entrée
gratuite (lieu sous réserve).

Roboa-Pissarro (1878-1945) et Georges Manzana (1871-1961), peinture – Du 2 avril au 2 juillet 2017

ROBOA_enfant_dans_l_herbe

En 1904, Blanche Morizet alias « Roboa » épouse Georges « Manzana » Pissarro, fils du grand maître impressionniste. Ils partagent la même passion pour la peinture. Cette exposition met en lumière les œuvres « fauves », où la matière s’exprime généreusement, et les rêveries colorées au pastel de Roboa. Après plusieurs expositions remarquées de toiles néo-impressionnistes, la peinture de Manzana évolue, influencée par les Arts déco et l’orientalisme avant de se tourner vers l’art animalier.

Contes tirés des Mille et une nuits : Samedi 8 avril à partir de 15 heures. Entrée et animation gratuite pour tous. Georges Manzana a illustré deux contes Mille et une nuits traduits au 19e siècle par le docteur Mardrus : quelques planches de ce manuscrit illustré seront présentées dans l’exposition.

Visites commentées pour les individuels : samedi 22 avril, samedi 13 mai, samedi 24 juin à 15 heures (se présenter à 14h45). Sur inscription, places limitées. Entrée et commentaire inclus : 8€ ; 4€ de 10 à 18 ans et Morestellois ; gratuit moins de 10 ans. Durée : 1h

Hommage à Eric Vautherin – Du 9 juillet au 29 octobre 2017

IMG_2532_2

La Maison Ravier rend hommage à Eric Vautherin, artiste discret et d’une ingéniosité créative exceptionnelle qui nous a quitté au début de janvier 2017. Peintre, il était également graveur : il a mis au point une technique qui lui était propre, utilisant à la fois photos, peintures et collages, dont le résultat, inédit, reste surprenant.
L’exposition retracera le parcours de l’artiste à travers ses thèmes de prédilection : baigneuses, femmes d’Alger, bouquets et natures-mortes, quelques œuvres d’inspiration religieuse et des illustrations du Bateau ivre d’Arthur Rimbaud.

Lectures Arthur Rimbaud, mardi 27 juin  à 18 heures : lecture de poèmes de Rimbaud, placée sous le signe de Paul Claudel qui se considère comme son fils spirituel. Partenariat entre les Amis de la Maison Ravier et les Nouvelles rencontres de Brangues, dans le cadre des manifestations du Solstice de Brangues 2017.
Entrée gratuite, sans inscription.

Visites commentées pour les individuels : samedi 22 juillet, samedi 9 septembre, samedi 14 octobre à 15 heures (se présenter à 14h45). Sur inscription, places limitées. Entrée et commentaire inclus : 8€ ; 4€ de 10 à 18 ans et Morestellois ; gratuit moins de 10 ans. Durée : 1h

Ateliers enfants de 5 à 12 ans : samedi 30 septembre, samedi 21 octobre à 15 h, 16h, 17h
Réalisation d’un monotype sur plaque de verre (matériel fourni, prévoir des habits qui ne craignent pas d’être salis). Le monotype est une forme singulière de l’estampe.
Animation gratuite, sur inscription, places limitées à 8 enfants par atelier, durée 45 minutes.

Nuit des arts 2017 : Auguste Ravier et le tableau volé
19 août 1887, 22 heures. Auguste Ravier a convié ses amis dans sa demeure pour leur présenter son dernier chef-d’œuvre. Mais le tableau a disparu au cours de la soirée !
Auguste Ravier demande au public de retrouver le coupable qui ne peut être qu’un des invités…
Samedi 19 août à partir de 18h30 jusqu’à 23 heures. Public familial, sur inscription, gratuit.

Collection Jean-Louis et Odette Bernezat, Regard sur la peinture du 20e siècle – 13 mars au 5 juin 2016

 

La Maison Ravier ouvre ses portes à la collection privée d’un couple amateur d’art audacieux, établi en Isère. Débutée en 1964, chez la peintre Mena Loopuyt, elle n’a cessé de s’enrichir : chaque toile qui la compose est le reflet d’un coup de cœur, parfois d’un coup de folie ! La dernière œuvre  a été acquise en 2014.

Cette présentation partielle, élaborée en étroite collaboration avec les propriétaires, réunit une soixantaine d’œuvres de près de quarante artistes qui illustrent tout autant leur attrait pour des œuvres figuratives que pour des expressions picturales abstraites.

Ces choix font la part belle aux peintres qui évoquent la « Nouvelle École de Paris » : Pignon, Guerrier, Atlan, Schneider, Doucet, Charchoune, Cherkaoui, Leppien, Noël…. Nous retrouverons aussi des tenants de la peinture lyonnaise : Lauran, Cottavoz, Palué… ou certains qui ont œuvré à Mirmande, dans la Drôme, avec André Lhote : Marcelle Rivier, Garbell, Bolin…

Une salle sera dédiée à la passion des collectionneurs pour l’œuvre de Ferrato, peintre qu’ils avaient découvert en 1987.

Quelques assemblages de Vincent Gontier, des sculptures de Jacques Clerc, et des céramiques de Jean-Paul et Suzy Brunet complèteront le parcours de l’exposition.

Cette sélection présente également des dessins et des gouaches de Paul Bernezat (1896-1967), directeur et professeur de l’École d’Art de Valence de 1929 à 1962, ainsi que quelques œuvres de ses élèves. Cet ensemble qui est le fruit d’une sincère amitié avec les artistes, exprime une volonté d’éduquer la sensibilité du spectateur, de développer l’esprit d’invention, et de respecter la personnalité des artistes comme l’enseignait Paul Bernezat.

Autour de l’exposition :

Visites commentées pour les individuels : samedis 19 mars, 16 avril et 21 mai à 15 h (se présenter à 14 h 45)

Dans la limite de 30 personnes, inscription obligatoire, durée 1 h, 8€ par personne / 4€ de 10 à 18 ans

Rencontres avec :

Georges Ferrato, dimanche 13 mars de 15 h à 17 h

Peintre abstrait, l’artiste IMG_1265recherche un équilibre sur la surface de la toile, où tout se répond en écho : tâches, fond, couleurs. Une salle de l’exposition sera entièrement consacrée au peintre.

Jean-Louis et Odette Bernezat, fervents admirateurs de l’artiste, possèdent près de 130 tableaux de l’artiste qui permettent de retracer son parcours de 1984 à nos jours !

Jean-Louis et Odette Bernezat, samedi 2 avril de 15 h à 17 h

Curieux et ouvert d’esprit, prêt à tout les sacrifices parfois, telles doivent être les qualités d’un collectionneur ! Jean-Louis et Odette Bernezat vous feront partager leur passion, leurs anecdotes et répondront à vos questions.

Vincent Gontier, samedi 23 avril de 15 h à 17 h

L’artiste réalise des assemblages de papierIMG_1267 – journaux ou bulletins de vote – traversé et comprimé par l’acier. Il joue avec les oppositions intrinsèques des matériaux qu’il emploie : fragilité/résistance, souplesse/rigidité, légèreté/massivité, etc. Le résultat est toujours empreint de poésie.

Ne manquez pas notre page facebook qui vous dévoilera prochainement les coulisses de l’exposition.

Au plaisir de vous retrouver prochainement,

COLLAGES du 11 juin au 23 octobre 2016

Affiche collage« Laissez parler les p’tits papiers ! » est probablement une chanson chère aux artistes qui seront rassemblés dans la Maison Ravier dès le 11 juin prochain. Sur le thème du collage qui réunit huit artistes, les visiteurs pourront découvrir les œuvres des peintres collagistes Gilles Alexandre, Francis Berthault, Raymond Grandjean, Hélène Lameloise, Henri Mouvant, Philibert-Charrin, Jean-Marc Requien, et les assemblages du sculpteur André-Jacques Alamercery.

Pour réaliser leurs compositions, les artistes sélectionnent un ensemble d’éléments hétéroclites qu’ils prélèvent, découpent, déchirent, froissent. Tirées d’images produites par la société contemporaine (magazines, publicités, journaux), ils les assemblent sans chercher un ordre préétabli. Les œuvres de collage lient la réalité à la fiction, mêlant les sources d’informations. Les images découpées s’imbriquent et le rapport entre elles les fait exister de manière nouvelle.

La technique traditionnelle du collage s’effectue sur papier mais certains artistes ont su le transformer en assemblage tridimensionnel en empruntant des objets du quotidien. Coller, c’est aussi fabriquer, construire, découper, transformer des objets de récupération : tout peut trouver une nouvelle signification (fil de fer, manivelles, clous, crochets, hache, maillons de chaines, matériaux divers…).

Les peintres Gilles Alexandre, Francis Berthault, Raymond Grandjean, Hélène Lameloise, Henri Mouvant, Philibert-Charrin, Jean-Marc Requien et le sculpteur André-Jacques Alamercery explorent toutes les possibilités de l’art du collage. Leurs œuvres résultent du télescopage, accidentel ou volontaire, d’éléments dissemblables, qui recompose et ouvre sur un univers merveilleux insoupçonné. Ces artistes instaurent un dialogue où chacun projette son for intérieur et contribue à l’interprétation des œuvres, comme l’avait énoncé Marcel Duchamp.

La démarche de Gilles ALEXANDRE n’appartient à aucune école mais revendique toutes les influences ! Elle s’inscrit dans une écriture personnelle de l’espace. Sa recherche plastique se caractérise par une organisation géométrique des formes et par l’utilisation de papiers découpés ou déchirés sur des supports colorés. L’artiste est parvenu à créer un ‘’passé recomposé’’.

Les collages de Francis BERTHAULT racontent des histoires, révèlent des scènes de vie qu’il représente dans des paysages, des personnages, des oiseaux, des arbres et des maisons. Il nous entraîne dans un monde imaginaire et coloré.

Raymond GRANDJEAN s’empare des images que l’on trouve dans les journaux, les revues, les livres, utilise les cartes à jouer, les vignettes. Il puise son inspiration dans des gravures en noir et blanc qui illustraient des éditions anciennes. Il les découpe et les assemble pour constituer un univers ‘’d’images déplacées’’.

Les œuvres d’Hélène LAMELOISE sont réalisées à partir de collages de papiers fins  (indiens, végétaux, à fibres) qui sont déchirés, coupés, pliés, peints, transformés. À une abstraction où prédominaient les formes, succède un mode d’expression qui privilégie le dessin, la trace du geste de l’artiste.

Henri MOUVANT concevait ses œuvres à partir de papiers blancs et de cartons ondulés, préparés et peints. Les compositions se construisent, trouvent leurs formes et leurs couleurs. L’articulation des fragments crée l’espace.

PHILIBERT-CHARRIN réalisait des collages à partir de papiers et de matériaux trouvés par hasard (bouts de ficelle, vignettes de catalogues et de magazines, partitions de musique, tickets de métro, boutons…). Dans ses réalisations d’une inventivité ludique, on retrouve les mêmes exigences plastiques que dans ses peintures.

Les collages de Jean-Marc REQUIEN se caractérisent par la rigueur du dessin et l’exigence de la démarche plastique qui donnent une réelle unité à son œuvre. Ce sont les formes et les couleurs des papiers qui provoquent la réalisation des œuvres. Il emprunte au réel des images et des objets récupérés pour créer un univers de fantaisie.

Le sculpteur André-Jacques ALAMERCERY détournait les outils agricoles et les objets de leur fonction et de leur utilisation originelle, en les découpant, en les déformant, en les modelant et en les assemblant pour créer de véritables œuvres d’art.

 

Autour de l’exposition : télécharger le programme en cliquant ici

Rencontre avec les artistes :

Jean-Marc Réquien, samedi 25 juin à partir de 15 heures

Francis Berthault, samedi 9 juillet à partir de 15 heures

 

Ateliers de collage pour les adultes, places limitées, sur inscription : participation 5€, accès libre à l’exposition

Jean-Marc Réquien : samedi 3 septembre

Gilles Alexandre : samedi 2 juillet

Atelier de collage pour les enfants de 8 à 10 ans, places limitées, sur inscription : participation 5€, accès libre à l’exposition

Hélène Lameloise : mercredi 14 septembre

 

Visites commentées pour les individuels : samedi 23 juillet et 8 octobre à 15 heures

(se présenter à 14 h 45) Dans la limite de 30 personnes, inscription obligatoire, durée 1 h, 8€ par personne / 4€ de 10 à 18 ans, morestellois sur présentation d’un justificatif

 

 

 

Tsukioka Kôgyo (1869-1927) – Cent pièces de nô. Estampes japonaises

28 juin – 25 octobre 2015

TSUKIOKA KÔGYO, MAÎTRE MODERNE DE L’ESTAMPE

Kôgyo naît en 1869 à Tokyo, d’un père aubergiste dans le quartier de Nihonbashi, au début de l’époque Meiji qui ouvre le Japon au monde moderne occidental. Cette nouvelle ère entraîne pour l’ensemble du pays de grands bouleversements politiques, économiques et sociaux.
Il a quinze ans quand sa mère, veuve, se remarie avec Tsukioka Yoshitoshi (1839-1892), un artiste reconnu, maître de l’estampe ukiyo-e. Il commence son apprentissage avec son beau-père qui lui enseigne la technique de la gravure et lui fait partager sa passion pour le théâtre nô. Il rejoint par la suite l’atelier d’un autre artiste réputé de la période Meiji, Ogata Gekkô (1859-1920) qui, selon la tradition japonaise, lui attribue un nouveau nom : «Kôgyo». A son contact, il perfectionne sa technique de l’estampe colorée.
Les œuvres de Tsukioka Kôgyo sont largement tournées vers l’art traditionnel comme le théâtre nô remontant au 14e siècle. Tout au long de sa carrière, il réalise plus de 550 estampes, en trois grandes séries, qui rendent compte des représentations de nô, en s’attardant en particulier sur les costumes et les attitudes des acteurs.
Ces estampes sont largement distribuées, certaines reproduites dans des magazines, des livres et en affiches.

NÔGAKU HYAKUBAN : CENT PIÈCES DE NÔ

Le théâtre nô est une forme hautement stylisée née au 14e siècle, art de la récitation, du chant, de la danse et du mime.
Influencé par les aquarelles occidentales et la photographie, Tsukioka Kôgyo s’intéresse au mouvement et à l’aspect tridimensionnel des représentations.
Il conçoit un style unique et une nouvelle vision de l’acteur remplaçant l’image traditionnelle.

Chaque composition met en avant l’acteur principal et transmet l’émotion et le mouvement délicat qu’il exprime.
Chaque couleur – composée de pigments à l’eau – est apposée sur un bloc de bois qui correspond avec précision aux contours du dessin original. Pour obtenir l’estampe, il faut autant de blocs de bois gravés que de couleurs à appliquer. Tout l’art de Tsukioka Kôgyo réside dans l’extrême minutie dont il fait preuve.

Les coloris d’une grande richesse et fraîcheur, sont parfois rehaussés d’or ou de mica argenté.
L’arrière-plan est nuancé par de légers délavages, la technique de l’estampe imite alors celle de la peinture aquarellée faite à la main.

Modèles de maîtrise et de raffinement artistiques, ce sont de véritables trésors, œuvres d’un artiste subtil et délicat du début du 20e siècle. Ces estampes, d’une rare élégance, constituent également une documentation historique sur les costumes et les représentations théâtrales de nô.L’exposition présentera une importante sélection des chefs-d’œuvre de la série Nôgaku Hyakuban.

PAUL CLAUDEL, COLLECTIONNEUR D’ESTAMPES JAPONAISES

Cette exposition commémore le soixantième anniversaire de la disparition de Paul Claudel (1868-1955). La proximité de Morestel et de Brangues où l’écrivain s’était établi, a favorisé la réalisation de trois expositions en collaboration avec la Société Paul Claudel : en 1994 «Le Dauphiné de Paul Claudel », en 2001 « Le Japon de Paul Claudel » et en 2012 « Camille et Paul Claudel, 1885-1905 : deux artistes à l’œuvre ».

Ces deux dernières présentations ont particulièrement mis en lumière les échanges fructueux entre le « poète-ambassadeur » et l’Empire du Soleil levant : il occupe la fonction ambassadeur de 1921 à 1927. Durant toutes ces années, il s’attache à saisir l’âme de ce pays, et ne cesse de faire l’éloge de la culture japonaise ; son œuvre en porte l’empreinte. Il écrit plus tard y avoir passé les plus belles années de son existence. Paul Claudel collectionne des estampes de maîtres célèbres (Hiroshige, Hokusaï…) et celles de la série des Cent pièces de nô de Tsukioka Kôgyo, un des maîtres de l’estampe de l’ère Meiji puis de l’ère Taishô.

AUTOUR DE L’EXPOSITION

Lectures proposées par les Nouvelles rencontres de Brangues. Textes de Paul Claudel sur le théâtre nô et présentation de Partage de midi par les comédiens du TNP de Villeurbanne : mardi 30 juin à 18 h dans la cour de la Maison Ravier– Accès libre

Ateliers origami tous publics : 18 juillet, 25 octobre, à 15 h, 16 h et 17 h, durée 45 min. Inscription obligatoire. Animation gratuite, entrée à acquitter pour les adultes

Visites commentées : à 15 h précises (se présenter à 14 h 45). Pour les visiteurs individuels dans la limite de 30 personnes, sur inscription, durée 1 h 15. Entrée et commentaire inclus : 8 €, 4 € de 10 à 18 ans, gratuit moins de 10 ans. Vendredi 10 juillet ; samedi 1er et 22 août, 19 septembre, 17 octobre . Groupes constitués : sur rendez-vous 04 74 80 06 80

Conférence de Michel Wasserman le samedi 5 septembre à 15 h, amphithéâtre du lycée C. Corot Morestel (454 rue Paul Claudel, parking à proximité). L’estampe de nô, à la croisée des admirations japonaises de Paul Claudel. En partenariat avec Nouvelles rencontres de Brangues. Accès libre dans la limite des places disponibles.

Rakugo, conte traditionnel japonais : Histoires tombées d’un éventail par Stéphane Ferrandez. Pour toute la famille Samedi 12 septembre à 15 h. Animation gratuite, entrée à acquitter pour les adultes, sur inscription, durée 50 min.

Morestel à l’heure japonaise :

Programmation cinéma du 26 septembre au 3 octobre 2015 – Cinéma le Dauphin, place Chanoz à Morestel. Renseignements : www.morestel.com (office du tourisme de Morestel)

Démonstrations de judo et de karaté par les clubs de Morestel, et d’arts martiaux traditionnels (voie du sabre) par l’association Aïkikaï du Rhône. Samedi 26 septembre de 14 h à 17 h 30 dans la cour de la Maison Ravier – Accès libre.

Visite commentée (individuels) samedi 3 octobre à 15 h (modalités ci-dessus) suivie d’une cérémonie du thé à 16 h 30 (prévoir un coussin).

Atelier origami spécial nô, tous publics : dimanche 4 octobre, à 15 h, 16 h et 17 h, durée 45 min. Inscription obligatoire. Animation gratuite, entrée à acquitter pour les adultes.

Renseignements au 04 74 80 06 80 – facebook.com/maison.ravier

Georges ROUAULT, vision sur la condition humaine

Du 29 mars au 14 juin 2015

Georges Rouault a marqué de son empreinte le XXème siècle ; il occupe une place à part parmi les artistes de son époque. Son œuvre est à la fois riche par sa diversité et originale par la force de son langage pictural ; il témoigne de son intérêt pour la condition humaine. Tout au long de sa vie artistique, son œuvre montre des facettes dérangeantes, voire provocantes du monde avec une dimension spirituelle. Il trouve l’inspiration dans les sujets les plus mystiques et les plus humbles et aborde des thèmes liés à une observation critique de la société.

Georges Rouault utilise différents procédés comme la lithographie, la gravure et d’autres expressions plastiques comme la céramique, les émaux, le vitrail, la tapisserie dont il dessine les cartons, les décors et costumes de théâtre. Sa créativité picturale lui permet d’exploiter de multiples techniques comme l’aquarelle, l’huile, la gouache, le pastel, le fusain, l’encre de chine et la craie.

En présentant cette exposition, grâce à l’étroite collaboration de la Fondation Georges Rouault, l’Association des Amis de la Maison Ravier veut offrir aux visiteurs l’occasion de mieux connaître l’œuvre de l’artiste entre 1920 et 1940, et mettre en lumière ses thèmes artistiques.

Cette exposition s’articule autour de quatre thèmes : « Souvenirs Intimes », autour des « Réincarnations du père Ubu », du « Cirque » et des « Fleurs du Mal ». Toutes ces œuvres, entourées de mystère, tentent d’exprimer sous une forme picturale ce monde étrange, inquiet et perplexe. Peu importe, sa représentation n’est qu’un prétexte à désacraliser les idées conventionnelles du beau et du laid, du bien et du mal, du bonheur et de la souffrance, de la vie et de la mort. Ce qui est important comme le soulignait Platon « Il faut aller à la vérité avec toute son âme », pari réussi par Georges Rouault.  Son art fait appel à l’émotion de chacun d’entre nous, émotion que nous ressentons et interprétons selon notre propre sensibilité.

Exposition ouverte à partir du 29 mars jusqu’au 14 juin 2015, tous les jours de 14 h 30 à 18 h 30,  fermé le mardi et le 1er mai.

Renseignements 04 74 80 06 80 – facebook.com/maison.ravier

Hommage à Auguste Ravier – Bicentenaire de la naissance du peintre

Du 6 juillet – 11 novembre 2014, la Maison Ravier modifie son accrochage permanent pour vous proposer deux expositions temporaires :
Auguste Ravier, 1814-2014 : Thèmes et variations , dans le cadre de la célébration du bicentenaire de la naissance du peintre

 

 

Les Amis de la Maison Ravier célèbrent en 2014 le bicentenaire de la naissance d’Auguste Ravier. Il naît le 4 mai 1814 à Lyon, d’une famille d’artisans confiseurs. Pour répondre à l’attente de ses parents, il entame des études de droit, d’abord à Lyon puis à Paris, mais en réalité, il aspire à être peintre. Le diplôme en poche, il les convainc de le laisser suivre cette voie artistique. Il séjourne en Italie (1840-1847), puis s’installe à Crémieu où il reste quatorze ans. Il se marie et cinq enfants naissent de cette union. En 1867, il acquiert à Morestel la demeure qui, depuis 1945, porte son nom. C’est là qu’il passe les vingt-huit dernières années de sa vie. Il s’éteint à l’âge de quatre-vingt-un ans et repose au cimetière de la ville.

L’association lui consacre une quatrième exposition pour lui rendre hommage. Certaines des œuvres seront présentées pour la première fois à Morestel et proviendront, pour l’essentiel, de collections privées. Un ouvrage sera publié à cette occasion*, et évoquera Auguste Ravier et l’histoire de sa maison. (*Suite à des découvertes récentes qui nécessitent d’être approfondies pour les inclure dans cet ouvrage, sa parution a été retardée. Nous ne manquerons pas de signaler la sortie du livre dès que possible sur notre site. Merci de votre compréhension.)

Nombre des œuvres de Ravier peuvent s’intituler environs de Crémieu ou de Morestel, effet du soir ou du matin. Il se souciait peu de titrer ses tableaux et encore moins d’en préciser la date. L’exposition s’attarde sur quelques sujets qui lui sont chers. Si les lieux sont reconnaissables – il revient souvent aux mêmes endroits – il les interprète, les nuance comme autant de variations, toujours changeantes, au gré des sentiments qu’ils lui inspirent.

C’est un peintre de ciels où le soleil couchant l’emporte sur le levant par le nombre important d’œuvres qu’il y consacre. Avant tout épris de lumière, il cherche inlassablement à transcrire ses effets sur le paysage, et possède l’art de renouveler son sujet.

Son indépendance financière lui a permis de conserver son originalité, et d’inventer, sans compromis, une manière de traduire des sensations qui annonce l’Impressionnisme.

En écho à cette manifestation, une « Route des peintres » a été inaugurée. Élaborée par le Symbord (Syndicat mixte de la Boucle du Rhône en Dauphiné), les offices de tourisme, et les responsables culturels des communes concernées (élus, chargés de conservation, amis du Patrimoine), elle conduit le visiteur sur les lieux d’inspiration emblématiques, toujours visibles. Un livret d’accompagnement et des panneaux de balisage guident ses pas.

La saison sera rythmée par des animations célébrant cet anniversaire… sans oublier les 25 ans de l’association ! MAISON RAVIER ACTUALITÉS SEPT 2014

1914-1918 : Francois Guiguet et Julien Le Blant, deux peintres et leur famille pendant la grande guerre

du 6 juillet au 11 novembre 2014

Dans le cadre des commémorations du centenaire de la Grande Guerre, la Maison Ravier vous propose une exposition inédite qui évoquera à travers l’histoire individuelle et familiale du peintre François Guiguet et celle de son ami Julien Le Blant, « peintre des poilus de la Gare de l’Est » de Paris, ce qui s’est passé sur le front mais aussi à « l’arrière », pendant les quatre années de guerre.

 

 

François Guiguet & Julien Le Blant

1914-1918 : Témoignages de peintres

Œuvres, correspondances d’artistes et de familles

 A la vieille de la première guerre mondiale, François Guiguet est en Corrèze, à Beaulieu chez son ami le peintre Julien Le Blant. Ensemble, ils parcourent la campagne en cet été 1914, dessinant le manoir de Rholan et les maisons alentour.  Le 31 juillet, devant la précipitation des événements, François Guiguet rentre à Paris. Pendant les quatre années de guerre, les deux peintres restent en contact étroit et entretiennent une correspondance suivie.

Julien Le Blant est un peintre d’histoire militaire reconnu et médaillé pour ses œuvres traitant des guerres de Vendée, les chouanneries. Vétéran de la guerre de 70, à 63 ans il souhaite rempiler mais se heurte au refus de l’Etat-major. Il obtient l’autorisation de se rendre auprès des soldats et il participe à la 8e mission d’artistes aux armées, en septembre 1917. Sa carrière prend un nouveau tournant ; il devient le peintre des poilus auxquels il voue respect et admiration.

Dans ce contexte extraordinaire, François Guiguet, peintre intimiste, portraitiste recherché répond à des demandes particulières auxquelles il ne peut rester insensible car deux de ses frères et cinq de ses neveux sont au front. Sollicité par les familles endeuillées, il réalisera quelques portraits de ces héros anonymes, morts pour la France.

A travers l’histoire individuelle et familiale du peintre François Guiguet et la carrière de son ami Julien Le Blant, l’exposition évoquera ce qui s’est passé sur le front mais aussi à « l’arrière », pendant les quatre années de guerre.

La présentation de ces témoignages du passé, à partir des archives et des œuvres, toutes inédites, permettra de se souvenir du conflit dont les acteurs ont tous disparus.

Cette exposition a reçu le label de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale qui travaille sous l’autorité du secrétaire d’État aux Anciens combattants et à la Mémoire. Le label « Centenaire » permet de distinguer les projets les plus innovants et de les faire figurer sur le programme national officiel des commémorations du Centenaire. Il confère ainsi une visibilité nationale et internationale, notamment à travers sa mise en ligne sur l’agenda du Centenaire http://centenaire.org

Pour tout savoir sur le peintre Julien Le Blant, n’hésitez pas à visiter le site que lui consacre Dominique Formaz : www.leblant.com

et sur François Guiguet : www.francoisguiguet.fr

Infos pratiques pour les deux expositions :

du 6 juillet au 11 novembre 2014, tous les jours de 14h30 à 18h30 sauf mardi.

Entrée unique : 5€  /  Tarif réduit : 3,50 €  /  Gratuit pour les moins de 18 ans

Visite commentée des deux expositions pour les individuels : samedi 27 septembre, 11 et 18 octobre à 15h, durée 1h30, 8 € par personne (entrée + commentaires), sur inscription obligatoire au 04 74 80 06 80. Places limitées.

Visite commentée pour les groupes sur rendez-vous 3 semaines à l’avance, 30 personnes maximum, durée 1 h 30, 8 € par personne (entrée + commentaires)

Contacts : Maison Ravier  – 302 rue Auguste Ravier – 38510 Morestel    Tél. : 04 74 80 06 80

Albert GLEIZES et ses disciples : René-Maria BURLET, Jean CHEVALIER, Anne DANGAR, Daniel GLORIA, Andrée LE COULTRE, Robert POUYAUD, Paul REGNY

 

L’Association des Amis de la Maison Ravier présente une exposition qui met en valeur le parcours d’un Maître et de ses disciples qui ont  participé étroitement aux recherches et à l’évolution du Cubisme. (du 30 mars au 22 juin 2014)

Albert Gleizes se distingue par ses conférences et par ses écrits théoriques sur la peinture cubiste. Dès 1912, il publie avec Jean Metzinger un manifeste intitulé ‘’Du Cubisme’’ qui pose les fondements d’une nouvelle conception de l’art pictural. Ses contributions intellectuelles s’achèveront avec ’’La signification humaine du cubisme’’ en 1938.

En 1926, à l’occasion d’un séjour  en Provence, Albert Gleizes et son épouse Juliette Roche achetent un domaine agricole de cinquante hectares avec deux mas : Archimbaud et les Méjades. Les conditions matérielles étant difficiles, ils finissent par vendre la moitié de leur propriété pour s’installer à Serrières dans une petite maison au bord du Rhône. Les Gleizes apprennent que les sœurs qui tenaient l’école du  village de Sablons, de l’autre côté du Rhône, au bord du fleuve, vendaient à Moly-Sabata l’ensemble des bâtiments et en font l’acquisition.

L’aventure de Moly-Sabata peut commencer. Robert Pouyaud, élève de Gleizes depuis 1924 quitte Paris pour rejoindre l’artiste le 1er novembre 1927 à Moly-Sabata, qui devient sous sa responsabilité un centre artistique et une communauté de vie. Pouyaud y accueille celle dont le nom restera lié à la communauté, l’artiste australienne Anne Dangar  en 1930. Un groupe d’artistes, dont César Geoffray et Lucie Deveyle, Jacques Plasse-Le Caisne, René Pascal, la famille Manevy, Geneviève Cissey, désireux de partage la pensée et la théorie du maître, viendra à Moly-Sabata. Tous les résidents partagent une idéologie commune et recherchent une vie en harmonie avec la nature. Au départ de Pouyaud en 1931, c’est Anne Dangar qui anime la communauté artistique jusqu’à sa mort survenue le 4 décembre 1951. En 1939, les Gleizes quittent Moly-Sabata pour s’installer définitivement aux Méjades où les disciples du maître auront l’opportunité d’y séjourner : Jean Chevalier, Paul Régny, Andrée Le Coultre ; animeront un stage de l’Arc-en-ciel tout en suivant son enseignement et ses conseils.

L’intérêt que portent tous ces artistes pour un renouvellement de l’art, amène René-Maria Burlet avec Louis Thomas et Joseph Silvant à créer le groupe ‘’Témoignage’’, soutenu par Marcel Michaud, poète, écrivain et responsable de la galerie Folklore à Lyon, lieu d’échanges et de conférences sur l’art moderne. Il y accueille des artistes tels que Marcel Duchamp, Albert Gleizes et Anne Dangar.

En 1942, à Lyon, cette émulation artistique se poursuit avec la création de l’Académie du Minotaure par René-Maria Burlet avec Jean Bertholle, Claude Idoux et Etienne-Martin ; cette association artistique et culturelle participe à la diffusion des idées d’Albert Gleizes et apporte aux artistes tels Jean Chevalier, Daniel Gloria, Andrée Le Coultre, Paul Régny, son soutien dans la poursuite de leur développement artistique. Ils côtoient Albert Gleizes, Henri Giriat, René Deroudille et Michel Michaud. En 1947, ces disciples lyonnais découvrent les œuvres d’Albert Gleizes à l’ exposition « Albert Gleizes, 50 ans de peinture » à la Chapelle du Lycée Ampère à Lyon.

En prenant connaissance de cette nouvelle conception de l’art, ils affirmeront leur personnalité créative par une évolution artistique personnelle tout en suivant les principes appris d’Albert Gleizes. Le maître avait une relation de collaboration avec ses disciples, faisant ainsi avancer ses propres recherches. Pour Albert Gleizes, « les lois sont faites pour être dépassées » ; il appréciait l’orientation plastique de chacun d’entre eux.

L’ensemble des œuvres exposées à la Maison Ravier illustre leur démarche. Les compositions des disciples d’Albert Gleizes présentées dans les salles, mettent l’accent sur la modernité picturale par le recours à’’ la forme’’, ‘‘au mouvement’ ’et à ‘’la lumière’’, trois aspects qui favorisent la mobilité du regard, la méditation et la contemplation. René-Maria Burlet, Jean Chevalier, Anne Dangar, Daniel Gloria, Andrée Le Coultre, Robert Pouyaud et Paul Régny ont contribué au rayonnement de la vie artistique à Lyon .Merci à Albert Gleizes, « L’Initiateur ».

Jean-Claude GAUTHIER

Commissaire de l’exposition                                       pour en savoir plus sur Moly-Sabata : www.molysabata.com

 

23 juin – 27 octobre 2013 : La fleur à Lyon, d’un siècle à l’autre

 

C’est par un décret de 1807 que Napoléon, soucieux de redynamiser les industries de soierie lyonnaises en déclin, ordonna l’ouverture d’une classe de fleurs à l’école des beaux-arts de la ville. Plusieurs générations d’artistes se succédèrent ; nombreux travaillèrent pourla Fabrique, renouvelant le genre au gré des divers courants picturaux.

S’intéressant surtout à la période moderne et contemporaine, cette exposition présente une soixantaine d’artistes : depuis les emblématiques Berjon et Simon Saint-Jean, aux paysagistes François Vernay, Jacques Martin, Eugène Baudin, puis les Ziniars : Bas, Combet-Descombes, Didier, Laplace, Ponchon, Tresch, les Nouveaux Besset, Chancrin, Couty, Pelloux, Vieilly, le groupe Témoignange : Thomas, Pernin, Idoux, les Sanzistes Françoise Juvin, Pierre Coquet, Cottavoz, Fusaro, Philibert-Charrin et Truphémus, à aujourd’hui Régis Bernard, Alain Chevrette,  Danielle Deméter, Alain Demond, Jacques Flacher, Patrice Giorda

Cette  exposition  retrace une courte histoire de la peinture de Fleurs à Lyon et  propose une lecture qui permettra à chacun d’apporter sa réponse :la Fleurà Lyon, hier et aujourd’hui : mythe ou réalité ?

Morestel étant à la fois Cité des peintres et labellisée Ville fleurie Quatre fleurs, la seule en Isère, il a paru naturel qu’en écho à cette exposition, la cour de la Maison Ravier devienne le cadre privilégié d’une « installation » florale éphémère. Gracieusement conçues par l’entreprise morestelloise SOMEP (plus habituée à fabriquer des pièces pour l’industrie), des jardinières accueilleront des plantations réalisées par les services techniques de la commune.

À partir du printemps, on trouvera en quelque sorte un «catalogue» des végétaux qui seront disséminés dans divers lieux de la ville (Champ-de-Mars, Poste, Salle de l’Amitié, Rond-point du jet d’eau, jardin de ville, hôtel de ville…). Le choix s’est porté sur des espèces peu communes, des plantes à découvrir et, peut-être, à adopter !

L’accès au jardin éphémère sera libre. Pourquoi ne pas en profiter pour pousser la porte de la Maison Ravier et admirer les œuvres exposées?

 

Vous pouvez également acheter le livre,

en consultant notre boutique

 

Ou téléchargez le bulletin de souscription,

En cliquant ici

7 avril – 9 juin 2013 : ARCABAS, scènes de vie

Faisant suite à l’exposition tenue au Musée d’Art religieux de Fourvière, l’exposition qui se tient à la Maison Ravier est différente et complète l’idée que l’on se fait de la production de l’artiste.

Ici, une quarantaine de toiles – des grands formats – explorent d’autres facettes de son inspiration : paysages, natures mortes, scènes, animaux et personnages.

Certes tout ce qui existe au monde est sacré aux yeux d’Arcabas, aussi l’artiste n’apprécie pas le terme « profane » pour qualifier les oeuvres présentées.

Il met son art et son inspiration au service  de la Beauté, qui est au service du Bien. L’artiste est un passeur, qui au travers d’un pot de miel, ou des citrons présentés en toute simplicité,  révèle à chacun sa capacité profonde à l’émerveillement.

Reconnaissable par une palette intensément colorée, il mêle des matériaux précieux à la matière picturale.

 

 

 

 

 

 

 

 

A lire absolument : Arcabas, scènes de vie, texte de Manuelle-Anne Renault-Langlois, Editions Scriptoria, la petite collection, en vente à l’accueil de la Maison Ravier ou par correspondance. »

7ème Salon International de la photographie. Du 7 octobre au 11 novembre 2012.

Du 7 octobre et jusqu’au 11 novembre 2012, le 7ème Salon International de la Photographie se tiendra à la Maison Ravier. Cette exposition se déroule tous les 3 ans et attire des concurrents du monde entier. Lors de la dernière édition, le Club Photo de Morestel a reçu 1195 clichés (noir et blanc et couleur) envoyés par 196 auteurs représentant 33 pays.

 

Dans cette longue liste, on peut noter, entre autres, la participation de candidats d’Argentine, d’Australie, de Hong-Kong, d’Iran, d’Oman, des USA, du Chili, ou du Vietnam, mais la majorité d’entre eux résident en Europe, qu’il s’agisse de la Communauté Européenne ou des anciens « pays de l’Est ». C’est à trois juges que revient la redoutable mission d’établir une sélection parmi toutes les œuvres proposées :

 

Jean-Jack ABASSIN (Club Photo de BIVIERS), Gilles PARIGOT (Club photo Georges Meliès CHAMBERY) et Gérard GUILBEAU (Club Photo Morestel). Chacun attribue une note (sur 20) aux clichés présentés de manière anonyme : le total des points obtenus détermine le classement final. Le Club Photo de Morestel qui organise la compétition et met en place l’exposition, souhaite que de nombreux Morestellois se rendent à La Maison Ravier et que la visite fasse naître de nouvelles vocations artistiques.

Horaires : 14h30 – 18h30, tous les jours sauf le mardi 4€ entrée, 2.50€ groupe à partir de 10 personnes Gratuit pour les moins de 18 ans

Camille et Paul Claudel, 1885-1905 : deux artistes à l’œuvre. Du 3 juin au 30 septembre 2012.

Après deux expositions remarquées « Le Dauphiné de Paul Claudel » (1995) et « Paul Claudel et le Japon, l’oiseau noir dans le soleil levant » (2001), cette nouvelle présentation s’inscrit dans une réflexion générale sur les rapports qu’entretiennent frères et sœurs lorsqu’ils embrassent une carrière artistique.

L’exposition explorera les liens artistiques entre Camille, l’aînée et Paul, le benjamin durant la période 1885 – 1905 : leurs inspirations communes, les échanges visibles ou supposés qui émanent de leurs oeuvres respectives. Certains rapprochements, au regard d’influences communes, feront entendre les résonances de leurs oeuvres.

Les oeuvres de Camille Claudel proviendront du musée Rodin, du musée de Nogent sur Seine, de Châteauroux, de Roubaix.

Tarifs : 5€ plein tarif, 3.50 tarif réduit, 8€ visites commentées.

Un été Claudel en Isère : à voir au château de Longpra à 30 minutes de la Maison Ravier « Quand Camille Claudel et Auguste Rodin vous invitent à Longpra « .

François Guiguet (1860-1937), Exquises esquisses : dessins extraits du musée de Corbelin. Du 1er avril au 20 mai 2012.

En 2010, une convention entre les deux communes a rendu possible le transfert d’une importante collection comptant 79 huiles et 3800 oeuvres graphiques, pour les conserver et les mettre en valeur. Tout naturellement, ces oeuvres ont trouvées leur place à la Maison Ravier où elles sont présentées tour à tour. Différents thèmes et techniques utilisées par le peintre seront présentés.

Les dessins de François Guiguet nous font pénétrer dans l’intimité de ses modèles : ses frères à la menuiserie, les sœurs aux travaux de couture, les enfants qui jouent ou s’ennuient… tout est vie, ils semblent ne jamais prendre la pose. Certains dessins sont tracés nerveusement, et quelques traits vifs suggèrent un mouvement, animent un regard. D’une grande subtilité dans la finesse de l’observation et dans la douceur du modelé, l’artiste évoque plus qu’il ne montre, et c’est cela sans doute qui nous émeut.

Dates des visites commentées pour les individuels : samedi 14 et 28 avril, samedi 5 mai, début à 15h précises, se présenter à 14h45, 6€ par personne, entrée + commentaire. Groupes déjà constitués sur rendez-vous.

Hommage à Guy Berteletti, peintre.


Hommage à Guy Berteletti, peintre.
8 octobre – 13 novembre 2011.

Cette exposition rétrospective propose de retracer le parcours pictural de celui qui vécut toute son enfance à Morestel et qui vivait dans la région de Grenoble où il s’est éteint en juin 2010. L’artiste luttant contre une maladie progressivement invalidante, a construit son œuvre en s’adaptant aux contraintes imposées par son propre corps.

Dès lors, ses toiles empruntent les sentiers de traverse de la peinture, en l’associant au collage, en usant d’outils plus singulier les uns que les autres : empreintes de ficelles, de papiers. Il obtient des effets graphiques forts qu’illustrent les séries des portes, des épaves et des ports, des visages et des masques.

L’animal dans l’Art du XXe siècle à nos jours, peinture et sculpture.

L’animal dans l’Art du XXe siècle à nos jours, peinture et sculpture.
12 juin – 25 septembre 2011.

L’art animalier est parmi les plus anciennes manifestations artistiques de tous les temps puisqu’il apparaît dans les premières peintures de la préhistoire. Il s’exprime à travers le dessin, la peinture et la sculpture. Il peut être teinté de symbolisme ou être une reproduction de la réalité dans les moindres détails. Les artistes animaliers nous révèlent l’animal avec conviction et talent et sont ainsi des porteurs de messages de Dame Nature…

Cette exposition présente une sélection d’artistes perpétuant cette tradition animalière selon leur vision personnelle ; ils prennent leurs inspirations dans leur imagination et leurs observations. Si la peinture recherche la précision du dessin, le souci du détail, la justesse du mouvement dans une mise en scène des animaux, la sculpture évolue vers la stylisation des formes et des volumes. A travers cette exposition, nous redécouvrons avec un regard neuf, la nature et les animaux sublimés par les artistes présents.

Peintres : Carole Merlin, Jean-Paul Pichon-Martin, Aurélien Raynaud, Georges Rossi et Laure Simonin.
Sculpteurs : Marcel Bodard, Gérard Boudon, Damien Colcombet, Diego Giacometti, François Pompon, Edouard Marcel Sandoz et Jean-Baptiste Vendamme.

 


De Pierre REVOIL et Antoine BERJON aux Ziniars ou du renouveau de l’Ecole de fleurs à la Modernité cézanienne, Lyon 1807-1920.

De Pierre REVOIL et Antoine BERJON aux Ziniars
ou du renouveau de l’Ecole de fleurs à la Modernité cézanienne, Lyon 1807-1920.
13 mars – 29 mai 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec le concours d’Alain Vollerin, critique d’art lyonnais (Mémoire des Arts).

Cette exposition d’envergure propose de retracer un siècle d’histoire des arts plastiques à Lyon par la présentation de plus d’une centaine d’artistes (peintres, dessinateurs, graveurs, sculpteurs). En effet, à la fois chronologique et thématique, elle s’attache aux grandes figures emblématiques de la peinture et de la vie économique et politique lyonnaises au XIXe siècle. Chaque changement de pouvoir, nombreux tout au long de ce siècle, ébranle et refaçonne la vie artistique lyonnaise.

A la demande des industries de soieries lyonnaises, l’Ecole des Beaux-Arts a formé nombre de peintres de fleurs qui s’avèrent vite être des maîtres du dessin (Antoine Berjon) : 1807 marque le renouveau de cette Ecole. Mais alors, l’enseignement dispensé doit-il seulement produire des artistes pour la Fabrique ou préserver leur talent ? Différentes réponses sont apportées à ce débat, qu’il s’agisse des tenants du style troubadour qui mettent à l’honneur les évènements du Moyen-âge et de la Renaissance (Pierre Révoil, Fleury-Richard), ceux partisans de la spiritualité dans l’art (Janmot, Frénet). Puis vient le temps de l’école naturaliste élargissant son territoire jusqu’à Morestel et la plaine de l’Ain (Ravier, Carrand, Vernay) ; et même sans bannière, dans les interstices laissés par les maîtres de la lumière, toute une myriade d’artistes écrivent à leur tour l’histoire de l’art à Lyon (J.Martin, Guiguet, Garraud). Enfin, c’est avec l’année 1920 que s’amorce une nouvelle ère, celle de l’irruption de la modernité avec le groupe des Ziniars (Combet-Descombes, Morillon).

Exposition GUIGUET

Exposition GUIGUET
27 juin – 24 octobre 2010

François Guiguet est né à Corbelin, en Isère, le 8 janvier 1860. Il est le 5 e d’une famille de 12 enfants. Son père menuisier lui apprend le métier auquel il le destine. Sa vocation artistique s’affirme très tôt et son goût pour le dessin révèle de véritables aptitudes.

En 1876, le docteur Gauthier, médecin de la famille, surpris par la qualité de ses dessins, conseille alors à ses parents de demander l’avis du peintre Auguste Ravier (1814-1895). Le maître de Morestel reconnaît aussitôt dans ses oeuvres un talent sûr, et outre les conseils qu’il lui offre, le recommande en 1879 auprès de Michel Dumas (1812-1885), ancien élève d’Ingres, directeur l’École des Beaux-Arts de Lyon.

Ainsi un an après, François Guiguet reçoit une médaille d’or (ex-aequo) pour le dessin de la figure puis en 1882, le Prix de Paris avec l’attribution d’une bourse d’études pour achever ses études à l’École des Beaux-Arts de Paris. Il entre alors dans l’atelier d’Alexandre Cabanel (1823-1889). Dès son arrivée à Paris, il se lie d’amitié avec Puvis de Chavannes, Edgar Degas mais aussi Luigi Chialiva avec lequel il redécouvre les techniques anciennes notamment celle du « dégraissé ».

Au sortir de l’Ecole, François Guiguet se consacre entièrement au portrait et la critique d’art se fait l’écho de ce peintre intimiste. Tous les sujets l’intéressent : les femmes dans leur occupation quotidienne, les artisans au travail ou les concerts de musique. Les portraits d’enfants retiennent l’attention par l’expressivité de leur regard : à Corbelin, dans la maison natale à laquelle il reste très attaché, ses neveux et nièces dont Marie et Angèle figurent parmi ses modèles préférés.

 

 

De retour à Lyon entre 1914 et 1918, il répond à de nombreuses commandes de la bourgeoisie lyonnaise : il peint à domicile et de nombreuses séances sont nécessaires. Le dessin a toujours été sa préoccupation, il précède le travail à l’huile. De nombreux dessins tracés aux 2 ou 3 crayons de hachures régulières à la manière d’un graveur, où le modelé délicat et la carnation douce obtenus restent inimitables, doivent être considérés comme de véritables oeuvres abouties.

Portraitiste recherché, il tient une place à part dans l’Ecole lyonnaise et dauphinoise dans sa volonté à ne réaliser que des portraits quand tant d’autres ne s’intéressent qu’au paysage ou empruntent la voie ouverte par les avant-gardistes.

Tout l’art de Guiguet est d’avoir su regarder l’âme de ses modèles et transcrire une vérité psychologique, tout en leur conférant naturel et sensibilité.

Cette exposition réalisée à l’occasion de la célébration du 150e anniversaire de la naissance du peintre retracera, grâce aux dessins et aux huiles, son parcours : depuis sa rencontre avec Ravier, les scènes croquées de la place Ravignan à Paris, en évoquant Juliette (Dubois) sa fiancée, aux femmes et aux hommes à leur travail à Corbelin, aux scènes intimistes. Egalement, une grande place sera laissée aux portraits d’enfants, aux jeux, quelques portraits de commande feront écho aux portraits de famille.

« Guiguet est le peintre de la scène intime. Comme Chardin, il possède le don d’extraire une œuvre attachante des menus faits de la vie quotidienne, de conter des actes banals en délectables proses d’art ; et avec autant de puissance que l’auteur de la Mère laborieuse, il évoque « l’en-dedans » des êtres et ce que R.W.Emerson appelait « l’esprit des choses ».
Alphonse Germain, 1901 ( La Plume).

Le SANZISME, d’hier à aujourd’hui

Le SANZISME, d’hier à aujourd’hui
21 mars- 13 juin 2010

Il y a plus de 60 ans, de jeunes artistes décidèrent de se regrouper; ce furent : James Bansac, Roger Bravard, André Chaix, Jean Mélinand, Paul Clair,Micheline Colin, Pierre Coquet, André Cottavoz, Pierre Doye, Jean Fusaro, Françoise Juvin, André Lauran, Edouard Mouriquand, Pierre Palué, Paul Philibert-Charrin, Antoine Sanner, Jacques Truphémus. Une des particularités de ce groupe fut sa composition ; ils étaient tous de jeunes peintres sortant de l’école des Beaux-Arts de Lyon dans les années 1945 et eurent comme professeurs Chartres, Chancrin et Vieilly.

Ils débutèrent à une époque après guerre où le contexte économique fut difficile et tentèrent de constituer un mouvement rassemblant des tendances différentes ; le groupe voulut conserver un esprit d’indépendance en prétendant n’appartenir à aucune école ; il chercha à peindre dans la lumière à l’image de leur aîné F.A. RAVIER. La première exposition fut réalisée à la chapelle Ampère en 1948 ; devant le succès de celle-ci, les artistes réitérèrent une seconde manifestation en 1950. Leurs œuvres apportèrent une certaine fraîcheur dans un art où chacun s’exprima librement.

Le temps a passé et chaque artiste a suivi son propre chemin ; ils ont toujours eu le goût de la recherche du dessin, la subtilité de la couleur, le tout entre figuration et abstraction. L’Association des Amis de la Maison Ravier vous présente ces artistes dans leur évolution ; nous avons désormais le recul pour apprécier leur progression qui les amène à cette notoriété et à une place dans l’histoire de la peinture lyonnaise.

Salon International de la photographie

Salon International de la photographie
3 octobre-15 novembre 2009

 

 

 

 

 

 

 

Sur le mode d’une biennale, le club photo de Morestel organise un concours international de photographie sous le patronage de la Fédération internationale de la photographie (catégories Noir et Blanc/Couleur, photographies argentiques ou numériques) auquel participent des photographes du monde entier.

En 2009, 1196 clichés ont été reçus, 33 pays sont représentés. Le jury en a retenu 142 (60 noir et blanc, 82 couleur). Une sélection des meilleures photographies dont celles des lauréats du concours et du jury sont exposées à la Maison Ravier.

www.photomorestel.com

Victor Charreton (1864-1936)

Victor Charreton (1864-1936) : « Le poète de la nature »
20 juin- 27 septembre 2009

Victor charreton est né le 2 mars 1864 à Bourgoin-Jallieu et décédé le 26 novembre 1936 à Clermont-ferrand. Elève brillant, il réalise ses études secondaires à Bourgoin où il obtient de nombreux prix dont le 1 er prix d’excellence. Dès son adolescence, il aime la poésie et écrit en 1893 « Le puits de Montrouge », drame en 3 actes, publié et interprété à Bourgoin en 1894. Il poursuit des études de droit à la faculté de Grenoble et devient avoué à la cour d’appel de Lyon en 1892. En 1902, il abandonne sa charge pour se consacrer entièrement à sa passion, la peinture.

Victor Charreton appartient à cette génération de peintres qui se consacre au paysage à la suite des impressionnistes. Il peint sur le motif en fonction des saisons, de la lumière et de la couleur ; il se déplace en Bretagne, en Provence, en Corse, en Espagne, en Italie, au Maroc et en Europe du Nord ; mais il éprouve une prédilection certaine pour l’Auvergne où il traduit la meilleure expression de son talent.

Il a su dépasser le classicisme de ses maîtres en mettant l’impressionnisme au service d’une vision poétique de la nature ; son maître fût la nature. Sa technique picturale évolue vers le morcellement et la superposition des touches, l’empâtement de la matière qu’il travaille à la brosse, au couteau et manuellement. Préoccupé par le meilleur rendu et la pérennité de ses toiles, Victor Charreton a toujours recherché les procédés susceptibles de les améliorer : choix des supports et des pigments, enduits, vernis. Il découvre le support finette et l’usage des réserves en 1924.

Il a su traduire par des analyses différentes tous les aspects de la nature. A la charnière de l’impressionnisme et du fauvisme, il fut le précurseur d’un paysage moderne. Odilon Rodon parlait de Victor Charreton en ces termes : « De toute la bande, il n’y a que lui qui soit quelque chose de plus qu’un impressionniste ».

JOSEPH CIESLA : « Comme on boit aux fontaines » Sculpture, peinture, dessin, textile

JOSEPH CIESLA : « Comme on boit aux fontaines »
Sculpture, peinture, dessin, textile
8 mars- 7 juin 2009

Né en 1929, Josef Ciesla vit et travaille à Artas en Isère. D’origine polonaise, il arrive en France à l’âge de 4 ans. Il est autodidacte, ses seules études sont les cours qu’il suit à 19 ans à l’Ecole Supérieure de Tissage de Lyon puis à l’Académie des Beaux-Arts.
En 1968 alors qu’il est cadre dans l’industrie textile, il « emprunte à 36 ans un chemin allant vers plus qu’une croyance : la coagulation d’un être à un état » (J-P Gavard-Perret).
Le critique d’art René Déroudille soutient tout particulièrement son œuvre et favorise en 1970 l’obtention de sa première commande publique pour le Conseil Général du Rhône. Celle-ci ouvre le champ à plus de 70 réalisations monumentales implantées dans nombre de lieux publics et entreprises privées : dont Welon (université Jean Moulin Lyon 3), sculpture inscrite au Patrimoine National et un ensemble de 3 muraux : Les trois temps (1981) que l’on peut voir dans le hall du Conseil Général de l’Isère.
A la suite d’expositions personnelles en France, Pologne, Etats-Unis, Allemagne, son œuvre est présente dans divers musées et dans de très nombreuses collections particulières de par le monde. Gaston Bachelard est son maître à penser, la nature sa référence.

Cette exposition retracera son parcours depuis les années 1960 à nos jours au travers d’une sélection d’oeuvres : sculptures aux assemblages composites : acier, terre, bois, pierre, émail, bronze ; dessins et peintures ; et oeuvres textiles.

Un catalogue accompagne cette exposition, format carré 20 x 21 cm fermé, 72 pages, reproductions en couleurs, textes de J-J.Lerrant, R.Déroudille, Lionel Bourg, Andrée Chédid, Michel Sottet, Héliane Bernard, Françoise Vacher et Jean-Pierre Gavard-Perret.

« Madeleine LAMBERT, Dessin & peintures »

« Madeleine LAMBERT, Dessin & peintures »
du 3 juillet au 2 novembre 2008

La Maison Ravier présenta du 3 juillet au 2 novembre Madeleine Lambert, peintre contemporain. Une exposition qui retraca un parcours de 50 années.

En 1992 l’exposition organisée à l’occasion de la réouverture au public de la Maison Ravier, fut tout naturellement consacrée à François Auguste Ravier qui l’habita et y travailla de 1867 à 1895. Depuis une cinquantaine d’expositions ont permis de découvrir ou de redécouvrir l’œuvre d’artistes connus, moins connus, parfois illustres.

Ces rétrospectives nous accompagnent tout au long du parcours des artistes, nous aident à mieux comprendre ce qui les a conduits à force de travail, de persévérance, à garder intacte leur capacité de création et d’innovation, tout en restant fidèles aux choix qui ont été les leurs depuis leur jeunesse. Certains sont parvenus à construire « une œuvre » identifiable, dont l’évolution repose sur un socle qu’ils ont eux-mêmes fondé.

C’est le cas de Madeleine Lambert à qui la Maison Ravier prête ses murs du 03 juillet au 02 novembre 2008. Elle a choisi d’intituler son exposition « Le fil rouge de 1958 à 2008 ». Comme elle le dit «le fil rouge, c’est le fil conducteur d’une décennie à l’autre mais aussi la veine où le sang coule en boucle ».

Elle puise son inspiration dans l’observation de la nature, mais aussi dans l’étude de l’histoire de l’humanité, à travers des thèmes sociaux ou historiques. Les rencontres avec les auteurs, Proust, Delteil, Cendrars, Queneau, Hippocrate, Louise Labbé et plus près de nous, Eugène Durif, Roger Dextre, Pierre Giouse donnent vie à des séries où l’écriture est intimement mêlée au graphisme. Elle utilise peinture, encre, collage et transcrit ses créations par des techniques différentes qu’elle maîtrise en virtuose. Elle a exploré les secousses et les évènements majeurs de son siècle, soucieuse de ne rien passer sous silence, on pourrait dire qu’elle est demeurée fidèle et scrupuleuse.

On connaît son engagement pour la défense des artistes et de la création, qui s’est illustré à travers son parcours auprès de Travail et Culture, puis l’Union des Arts Plastiques et maintenant à l’URDLA et à la MAPRA. Elle a travaillé trente ans à Vénissieux où elle a mis en place un service d’arts plastiques, ateliers, expositions, collection et art dans la ville, tout en poursuivant sa propre création.

A travers cette exposition elle nous propose une œuvre, son œuvre, somme de cinquante années de travail, foisonnante d’innovation, de modernité et dont l’identité lui accorde une place évidente au long de ce fil rouge qui relie toutes les époques de l’histoire de l’art.

 

 


« 150 ans de peinture en Provence »

« 150 ans de peinture en Provence »
du 14 octobre au 25 novembre 2007

Si nombre d’artistes sont partis à Paris pour parfaire leur formation artistique, beaucoup ont choisi de revenir en Provence ou de s’y installer.

C’est le cas des peintres présentés : 20 artistes dont les oeuvres exposées couvrant plus d’un siècle, témoignent de cet attachement à leur terre natale : Courdouan, Ambrogiani, Baboulène, ou d’adoption : Deval, Eisenschitz ou Maltèse.

Loin de composer une école, chacun trouve dans la patrie chère à Pagnol ou Giono, les accents colorés qui avaient séduits les Fauves.

Régionalistes sans excès ni doctrine, certains s’attachent à transcrire par l’explosion des couleurs, les riches empâtements et la simplification des formes, les particularités de ce pays.

D’autres modèrent ce tempérament méridional enclin à l’emphase et l’abondance par une peinture plus maigre aux coloris subtils.

Sous le ciel du Midi dialoguent lumière et couleur ce qui n’aurait pas déplu à FA Ravier !

 

 


Antoine CHARTRES (1903-1968) : rétrospective

Antoine CHARTRES (1903-1968) : rétrospective
du 14 octobre au 25 novembre 2007

 

 

Antoine CHARTRES est né à Lyon le 2 janvier 1903 ; très jeune, il se passionne pour l’histoire de l’art et est admis à l’Ecole des Beaux-Arts à Lyon en 1919 où il reçoit le 1er prix de peinture en 1925.

Il participe au Salon d’Automne de Paris en 1907 et au Salon des Indépendants. Il fait partie du groupe de Nouveaux fondé en 1931.

Il participe régulièrement aux expositions à Paris et des Nouveaux jusqu’en 1935 et au Salon du Sud-Est où il est élu président en 1953. Il est nommé Professeur de peinture à l’Ecole des Beaux-Arts en 1939.

Jusqu’à sa mort en 1968, il exposera à l’étranger (Suisse, Hollande, Italie, Luxembourg, Suède, Allemagne…).

C’est un peintre où ses sensations et son sens de l’observation le qualifient de peintre rigoureux et honnête. Il s’attache à trouver un équilibre à ses tableaux.

Ses paysages, ses portraits et ses natures mortes obéissent aux lois du classicisme moderne ; les personnages et les arbres sont des éléments bien placés pour lier les différents plans de ses compositions.

Ses couleurs tempérées s’éclaircissent au fil des années ; il tend à simplifier les motifs jusqu’à l’abstraction ; sa touche suit les lignes de force de ses tableaux…

TURNER-RAVIER : « Lumières partagées »

TURNER-RAVIER : « Lumières partagées »
du 3 juin au 30 septembre 2007

Turner et l’aquarelle
« L’emploi de l’aquarelle dans l’œuvre de Turner est étroitement lié à ses recherches dans la lumière et de découvrir comment la restituer visuellement. Le fond blanc du papier reflète et restitue comme un miroir la lumière captée à travers les couches translucides de l’aquarelle. »
Nicola MOORBY, Conservateur, Tate Britain

Ravier et l’aquarelle
« Ce procédé lui permet ainsi de décrire rapidement la luminosité dorée ou les effets atmosphériques de la ville éternelle, par des couleurs rendues encore plus transparentes par les degrés de dilution, sans épaisseur aucune. Encore plus tard, grâce à ce procédé, et avec l’affirmation de la spontanéité, le pré impressionnisme réfutait l’art bien léché, et ouvrait la porte à l’art inachevé, à des liaisons harmoniques beaucoup plus subtiles. »
Christine BOYER THIOLLIER, Historienne de l’art

Si Ravier n’a pas côtoyé celui qui le précède d’un demi-siècle mais dont il connaissait l’œuvre comme l’atteste sa correspondance, la rencontre de leurs œuvres est apparue évidente. Déjà du temps de Ravier, les contemporains avaient saisi l’étroite parenté avec celles du maître anglais. Certes, des méthodes de travail les différencient mais ils s’accordent sur de nombreux points ; solitaires, ils consacrent leur vie à l’étude de la lumière et rendent ses effets sur le paysage, dissolvant ses éléments en une certaine abstraction. L’étude de la lumière reste au cœur de leur recherche, elle est une nécessité absolue, vitale qui a rempli leur vie d’artiste.

Ils ont été deux précurseurs respectueux des maîtres du passé, tels Nicolas Poussin et Le Lorrain, mais tournant leur art vers la modernité.

Simone GAMBUS : rétrospective

Simone GAMBUS : rétrospective
du 4 mars au 17 mai 2007

Simone GAMBUS est née en 1928. La Maison RAVIER lui consacre une rétrospective : son parcours de peintre s’étend sur 50 années.

Elle côtoie aux Beaux-Arts de Lyon Cottavoz, Truphémus, Fusaro sous la direction des maîtres Chancrin, vieilly, Laplace, Chartes, Pelloux. Elle séjourne à Paris, Lyon puis Rochebaudin dans la Drôme.

La couleur sous-tend son travail, elle remplit la surface de la toile dans une

vibration de matière, elle crée la forme.

Simone GAMBUS a participé à de nombreuses expositions et principalement : aux Granges-de-Servette à Douvaine en 1968, 1971, 1977, 1984, à la galerie Romanet à Paris en 1970, à la galerie Saint Georges à Lyon en 1981 et 1985, au musée des Beaux-Arts de Valence en 1980, à la galerie Fert à Yvoire en 1988, 1990 et 1992, au château de Vogüé en 2001.

5ème Salon International de la Photographie

5ème Salon International de la Photographie
Organisé par le CLUB PHOTO de MORESTEL
14 octobre au 26 novembre 200

Pour la cinquième année, au rythme d’une biennale, le Club Photo de Morestel organise un concours international de photographie qui confirme le dynamisme du Club affilié à la Fédération Photographique de France et partenaire de la Fédération Internationale de l’Art Photographique.

Le jury a examiné 1214 photographies en noir et blanc et en couleurs provenant de 34 pays : de France, bien sûr, d’Europe du Nord (Finlande, Suède…) et du Sud (Espagne, Portugal…), de l’Est (Slovénie, Ukraine…), d’Amérique du Sud (Argentine…), d’Asie (Macao, Hong-Kong).

 

 

Près de 200 clichés ont retenus l’attention du jury dans les deux catégories noir et blanc et couleurs. Ce salon est ouvert à tous les styles et aucun thème n’est imposé : les critères de netteté, de recherche et de composition déterminent le palmarès. Parallèlement, le conseil municipal de Morestel a décerné le Prix de la Ville (NB et Couleurs).

Parmi la sélection du jury, 130 photographies seront exposées dans la Maison Ravier. Un catalogue reproduira certaines des photographies présentées.

tirage limité, 96 pages, 65 reproductions en couleurs, couverture cartonnée.

« L.CARRAND, le paysagiste poète de la nature… »

« L.CARRAND, le paysagiste poète de la nature… »


 

 

 

 

 

Louis-Hilaire CARRAND traite le paysage par son atmosphère et analyse la lumière, traduisant avec subtilité les aspects insaisissables de la nature : l’eau, la lumière, le ciel. L’eau et la lumière sont des motifs omniprésents dans ses œuvres ; il les interprète avec infiniment de bonheur dans les marais, les bords de rivière, les ruisseaux ; il utilise l’eau comme un miroir magique qui multiplie les effets de lumière ; Chez lui, l’emprise de la lumière dissout les formes jusqu’à sa fusion comme l’objet seul de la peinture ; elle fait absorber la couleur qui se réduit à une gamme de bruns, de verts ou de gris. Ces effets lumineux se retrouvent dans ses scènes intérieures où il se plait à exprimer l’atmosphère des cafés, l’animation des cabarets. Tout au long de sa vie, il s’est appliqué à peintre sur le motif ce qu’il voyait et surtout ce qu’il sentait. Cette exposition vous permettra de découvrir chacun des aspects de son œuvre et de mieux connaître et apprécier l’œuvre d’un grand artiste lyonnais.

Jean-Claude Gauthier, commissaire de l’exposition

N’hésitez pas à commander cet ouvrage avec le bon de commande à imprimer (format PDF) .

Exposition « La présence de l’humain dans la peinture contemporaine à Lyon »

Exposition « La présence de l’humain
dans la peinture contemporaine à Lyon »
19 mars au 25 mai 2006

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L ‘exposition en quelques mots sur quelques artistes…

Giorda triomphe avec son “ grand nu ” saisi à vif, entre l’austère “ portrait de femme ” d’Etienne Morillon, très structuré à l’exemple même de la leçon de Cézanne, et l’onctueux et sensuel “ nu renversé ” de Pierre Combet-Descombes, plus enclin à épouser la poésie de Baudelaire. Charles Giaume, questionne le monde avec “ ligne de mire ” ou la “ femme au périscope ”, qui recherche angoissée, au travers de l’instrument, la présence de l’humain, quelque part, ailleurs… En vain ?
Voyons aussi les “ autoportraits ” de Raymond Grandjean et de Jacques Poncet. Ils affirment la présence de l’artiste “ signant son tableau ” juste avec la main qui confirme l’identité du peintre. Dire la présence par l’absence, c’est ce que dit aussi Lucien Marduel, avec “ les chaussures ” qui –à l’image de celles de Van Gogh- signifient l’humain à travers l’objet “ abandonné ” qui lui appartient. Chez Jean Michel Hardy la lumière d’une fenêtre allumée est aussi preuve flagrante de vie. Robert Düran nous amène à partir du “ cerf volant, à repenser l’histoire des “ apôtres ” ou ce moment des Ecritures lorsque Jésus –enfant- instruit les prêtres du temple. Düran nous invite à faire confiance à cet enfant, sauveur du monde…Gasquet est plus “ violent ” dans l’apparence, il donne à l’image de la chair, une dimension mystique. Hélène Daumain présente le portrait de “ l’homme à la chemise rose ” dans sa beauté crue. Estela Torrès montre l’enfant dans sa vérité, avec tant de questions dans son regard innocent…René Münch dans un magistral portrait à la craie noire, met en scène d’une poignante façon, la réalité d’un visage, dans ce qu’il peut avoir à la fois d’ingrat et de poétique. Batail dans un dessin proche de la photographie, raconte simplement la vie dans son apparence autour de lui…
Truphémus nous questionne dans ses portraits esquissés, où l’humain est brossé en quelques traits pour marquer l’espace et le temps. Marie-Thérèse Bourrat dans un “ portrait à l’encrier ”, dit toute l’importance de “ l’écriture ” qui survit à l’humain…Scanreigh rend un bel hommage “ renversé ” à Baselitz. Ariel continue de raconter le long périple des corps jusque vers la porte de l’ultime jugement. Evaristo salue magistralement le grand poète que fut Kowalski. Jean Couty, nous propulse en Afghanistan, quand le monde n’avait pas encore basculé et que les visages exprimaient fierté et révolte. Andrieu nous fait toucher du doigt les souffrances de “ Saint Jean ” le disciple qui fut le plus proche du Christ au point de porter la couronne d’épines, à son tour. Fusaro bouleverse son paysage, offrant dans cette “ nativité ” toute la tendresse donnée au monde ce jour de la naissance du fils de Dieu, dans une modeste étable devenue célèbre. Veimberg et Régis Bernard permettent à la foule de susurrer, de créer une musicalité des espaces et d’affirmer l’omniprésence des bruits qui assurent (et rassurent) par la vie qu’ils écrivent en toile de fond. Sonny Meyer nous invite à découvrir de multiples visages dans un puzzle ou surgit l’enfant disparu…Nous découvrons Jim Leon, avec une affiche “ psychédélique ” ou l’artiste pose des questions existentielles “ How do you feel ? ” ou Alice, résume son propre univers et ouvre sur une vision d’éternité qui ressemble à l’amour et à la mort, inéluctable porte sur l’ailleurs…

En fait, dans cette richesse des expressions diverses et multiples, nous devons nous poser la question de savoir si les peintres ne recherchent pas toute leur vie, à travers la représentation de l’humain, à immortaliser “ l’impossible portrait de Dieu ” ?

Bernard Gouttenoire

Joannès VEIMBERG (1918-1982)

Joannès VEIMBERG (1918-1982)
25 septembre – 27 novembre 2005

Lorsqu’il naît le 23 août 1918, le quartier des Brotteaux où résident ses parents, 98 rue Bugeaud, populaire et industrieux, représentera dès ses premiers essais, une des sources principales de son inspiration.

Lieu fertile de réconfort à chacune des étapes mouvementées de sa vie, jusqu’à son départ définitif pour Nice en 1978. Les multiples thèmes de son œuvre, simples et humains, liés à ce terreau fécond, exalteront les réminiscences d’une sensibilité dont la présence perceptible tellesde fulgurantes évocations, illumineront ses ultimes peintures.

Noirs soleils d’une brûlante passion, leur flamboyance, où se perçoivent parfois les inquiétudes qui le traversent, subliment, telle une apothéose de lumière son inspiration, habitée d’intuitions et de certitudes fascinantes.

Ce sera sans nul doute tout au long de son œuvre, la couleur qui définira le mieux le sentiment que l’on ressent au contact de son œuvre.

Venise , vers 1957,65x92cm, huile sur toile

Il l’a aimée, saturée de joie !

Ouverte sur le monde et refermée sur elle-même, afin de mieux exalter son bonheur de vivre et de peindre.

Espace brûlant, sensuel et plastique ! Sa démarche, semblable à un envoûtant poème solaire, englobe la terre, la mer, les êtres vivants, tous les êtres vivants. Nous voici comme par magie, conviésà la Genèse d’un monde la richesse nous enlace, nous comble, nous étonne et nous enchante sans cesse.

Exposition Sculptures de verre : LE SEUIL

Exposition Sculptures de verre : LE SEUIL
12 juin-11 septembre 2005

En 2005, et pour la 3ème fois, la Maison RAVIER présentera une exposition de Sculptures de Verre.

Réalisée en collaboration avec Serge LECHACZYNSKI, directeur de la Galerie Internationale du Verre à Biot, l’exposition de l’été 2005 sera particulière :

organisée à l’occasion de l’entrée de la Tchéquie dans l’Europe, elle regroupera à la fois des artistes français ou travaillant en France, et des artistes tchèques, sur un thème unique LE SEUIL. Il y a là 2 raisons, l’une étymologique, le nom même de PRAGUE signifie Le Seuil, et l’autre symbolique puisque l’on peut considérer que la Tchéquie est actuellement Au Seuil de l’Europe…
Matei NEGREANU, sans titre,2004,89x21x22cm

Les sculpteurs tchèques : Bohumil ELIAS, Jaroslav MATOUS, Jaromir RYBAK, Ales VASICEK, Dana ZAMECNIKOVA, Jirina ZERTOVA…

Les sculpteurs français ou vivant en France : Antoine LEPERLIER, Etienne LEPERLIER, Raymond MARTINEZ, Isabelle MONOD, Matei NEGREANU, Vladimir ZBYNOVSKY…

Jirina ZERTOVA, Between the espace, 49x105x34cm

Leurs œuvres seront présentées successivement à PRAGUE à l’ambassade de France, et à Morestel à la Maison RAVIER.

J

irina ZERTOVA, capteur, 2003,110x50x40cm

On constate une très grande diversité dans l’approche technique et dans l’esprit des réalisations des artistes qui parfois n’hésitent pas à associer le verre à d’autres matériaux (bois, pierre, métaux), et qui nous surprennent par leur audace et semblent presque plus proches de leurs collègues qui travaillent ces autres matières, que des souffleurs de verre dont on garde toujours l’image présente à l’esprit.

 

Il est vrai que l’évolution du verre contemporain s’est faite progressivement des Arts décoratifs vers la sculpture, comme l’ont déjà constaté les visiteurs des deux précédentes expositions présentées à la Maison RAVIER. Et nous ne doutons pas qu’ils seront une fois encore émerveillés par la technique, l’audace et l’imagination des artistes qui donnent vie à ce matériau et dont les œuvres nous entraînent souvent bien au-delà de la beauté pure.

« Premier matériau de synthèse découvert par l’homme il y a plus de 5 000 ans, le verre ne cesse de nous accompagner dans notre vie quotidienne. En raison de sa beauté intrinsèque, de sa transparence, de sa translucidité, les arts décoratifs lui ont réservé une place de premier choix, développant à l’infini ses applications […] Aujourd’hui artisanat, design, art décoratif, art liturgique, vitrail, installation, happening, sculpteur d’idée ou conceptuel, etc… utilisent le verre pour des raisons variées. [ … ] Pour ma part, je me suis attaché à défendre la sculpture sur verre qui semble répondre à l’attente de nombreux plasticiens (non verriers) contemporains, ce qui augure un XXIème siècle qui pourrait finir par reconnaître les possibilités des artistes utilisant ce formidable médium tantôt liquide, tantôt solide, qu’est le verre. »
Serge LECHACZYNSKI

Dans la mesure où les oeuvres sont créées spécialement pour l’exposition, elles ne peuvent pas encore faire l’objet de photos ; toutefois nous présentons ici quelques réalisations d’artistes participant à notre exposition.

Exposition de Jim LEON (1938 – 2002)

Exposition de Jim LEON (1938 – 2002) :
« Anathèmes et billets doux »
6 mars – 29 mai 2005

Pour la première fois une exposition rétrospective fut consacrée au peintre anglais Jim Leon.

Peintre, dessinateur, prodigieux coloriste, disciple de William BLAKE et des pré-Raphaélites, mais aussi Pop artiste, décorateur de théâtre et de cinéma, auteur de bandes dessinées, JIM LEON a été pendant plus de quarante ans citoyen de LYON.
Son œuvre éclectique reste pourtant très personnelle, et immédiatement identifiable, tant il fait preuve d’une imagination exceptionnelle et d’un métier abouti.

Les dangers de la chasse en ville, 1962, huile sur toile 124x114cm
Jim Léon est né le 12 novembre 1938 en Grande-Bretagne. Il a vécu et travaillé à Lyon à partir de 1960. Il a eu une carrière couronnée par de nombreuses expositions en France et à l’étranger. Il a dessiné pour des magazines internationaux comme Times et the Berkley barb (USA). Il a également réalisé des peintures murales (brasserie de l’Hôtel Dieu à Lyon), des décors et des costumes (‘’Le Cid,‘’Peau d’âne’’,‘’Le Bourgeois gentihomme’’).

Durant sa carrière, il fut très lié à Simon WILSON, Conservateur à la Tate Gallery de Londres, qui écrira en 1984 : « tu as produit des visions personnelles et irrésistibles d’un des mythes les plus profonds et durables de l’homme, celui d’un paradis ou d’un âge d’or, que ce soit du passé ou du futur »…

Son art qualifié d’« expressionnisme surréaliste » navigue aux frontières d’un psychédélisme au service de ses visions personnelles.

Cette exposition a réuni près de 70 œuvres – peintures et dessins – allant de 1960 à 1996, issues de collections particulières. Un catalogue de 40 pages reproduisant une trentaine d’œuvres accompagna l’exposition.

Rétrospective Jacques MARTIN (1844-1919) : peintre coloriste lyonnaise

Rétrospective Jacques MARTIN (1844-1919) :
peintre coloriste lyonnais
19 septembre – 21 novembre 2004

Peintre lyonnais. Après des études d’ingénieur chimiste à l’École Centrale de Lyon, il dirige la Fabrique de produits chimiques Coignet. C’est vers 1878, qu’il manifeste un réel intérêt pour la peinture qu’il aborde en autodidacte, grâce aux encouragements et aux conseils du peintre François VERNAY, et dont les premières œuvres, sombres, rappellent celles du maître.
Portraits, nus, natures-mortes sont exécutés dans une palette flamboyante où les empâtements abondent. Grand coloriste, sa touche est fougueuse, vibrante et suggère les formes. Ses œuvres de maturité sont éclairées et ardentes, aux coloris variés et riches qui rappellent celles de son ami Auguste RENOIR.

 

 

 


 

Rétrospective René CHANCRIN (1911-1981)

Rétrospective René CHANCRIN (1911-1981) :
13 juin-5 septembre 2004

René Chancrin est né le 2 avril 1911 à Villeurbanne. Après des études aux Lazaristes, il entre à l’école des Beaux-Arts de Lyon en 1927. Il bénéficie de l’enseignement de Auguste Morizot et de Jacques Laplace. Dès 1928, il expose régulièrement au Salon d’Automne de Lyon, et à partir de 1931, au Salon du Sud-Est.
En 1934, il rejoint le groupe des ‘‘Nouveaux’’ et exposera avec eux deux ans à la galerie Saint Pierre. A partir de ce moment là, il participe à de nombreuses expositions et notamment à Paris. Il peint des sujets traditionnels, quelques portraits et surtout des paysages.
Son activité est stoppée par la guerre mais sa nomination de professeur de dessin à l’école des Beaux-Arts lui permet d’être démobilisé. Il change de style et de technique ; influencé par les écoles françaises et hollandaises du 18ème siècle, il peint des natures mortes ; les sujets traités aussi humbles soit-il, n’échappent pas au regard de l’artiste. Ils semblent détenir un pouvoir mystérieux en mettant en avant leur sens caché. Sa peinture du réel et du symbolisme exige une précision et une représentation du volume. Ses toiles respirent la sérénité et reflètent une vie intérieure sous des jeux de lumière et de couleurs. Dans la composition, nous retrouvons un équilibre et une harmonie dont lui seul en a le secret.
René Chancrin, décédé le 13 juillet 1981, nous a laissé des élèves dignes représentants de leur maître comme Pierre Doye, Jacques Lescoulié, Christine Terrier, Jacques Truphémus.

Rétrospective Jean DULAC (1902-1968), peintre et sculpteur

Né en 1902 à Bourgoin, Jean Dulac entre à l’École des Beaux-Arts de Lyon (1915-1924) où il se révèle excellent dessinateur : il remporte tous les premiers prix de Dessin. Surtout, il se perfectionne dans la classe de Sculpture et obtient le prix de Paris, lui permettant de devenir le chef d’atelier du maître Paul LANDOWSKI, Grand Prix de Rome de sculpture.
Il crée ses premières peintures (1938), en autodidacte, et parvient avec beaucoup de facilité à la maîtrise de cette nouvelle discipline : durant la guerre, alors mobilisé à Annecy, il peint régulièrement faute de pouvoir pratiquer la sculpture.
Il réalise de grandes compositions décoratives, des paysages, des portraits, des bouquets et natures-mortes, qui allient modernité et tradition. Jean Dulac est surtout le peintre du nu féminin : en peinture, à la sanguine ou à l’estompe, il magnifie la beauté féminine avec amour et sensualité, où son style évolue. Les nus du début encore empreints des conventions académiques, laissent place à une abstraction expressive des corps traités en volumes.
Artiste complet, Jean Dulac devient président du Salon de la Société Lyonnaise des Beaux-Arts qu’il fonda en 1946, jusqu’à sa mort en 1968 qui survient à la suite d’une crise cardiaque.

Cette exposition s’attardera principalement sur ses œuvres picturales et présentera d’autres aspects de cet artiste aux multiples talents : statuettes et bas-reliefs illustrent sa connaissance du modelé, une sélection de médailles à l’effigie de personnalités de Lyon, évoquent une activité peu répandue. Ce sera aussi l’occasion de présenter les illustrations d’ouvrages et les couvertures de livres dont celles des romans policiers de la collection « Les causes célèbres ». Enfin, de nombreuses photographies et des documents familiaux apporteront un éclairage plus intime sur cet artiste touche-à-tout.

Jean Dulac was born in Bourgoin in 1902, february 12. His father was photographer and the family leaved to Lyon in 1907.
He went to the Fine Arts School of Lyon (1915-1924) where he studied sculpture and he was a very good drawer : he won all the first prices of drawing. He continued his studies in Paris into Paul Landowski’s studio (1926-1931), a sculptor very well-known.

He returned to Lyon where he permanently stay. He received many works orders of the city and also from particulars (1936-1968). He realised sculptures, medals of great personality, frescos…
Jean Dulac realised his first picturals works in 1938. In this new discipline, he is a self-taught and he was very successful.
He painted still-lifes, landscapes, portraits and nudes which combines tradition and modernity. He is considered as a woman nude painter. Woman’s body remind his sculpture lessons and it described gradually with less and less details to be made only with volumes of color touches.
He was the founder of the Salon de la Société Lyonnaise des Beaux-Arts in 1946 (Salon of Lyon Fine Arts Society) and was the president untill his death in 1968, march.

This exhibition will stay on his pictural works but also some sculptures. Another aspect of his talent will be presented : a selection of medals, some books which were illustrated by him. Most of photographies and family documents will give an intimate atmosphere about this meddlesome artist.

Rétrospective du peintre Pierre PATUREAU, né en 1924.

Rétrospective du peintre Pierre PATUREAU,
né en 1924.
Du 7 septembre au 24 novembre 2003

Né le 11 octobre 1924 à Bordeaux, Pierre PATUREAU étudie le dessin, la peinture, la gravure et la sculpture à l’Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux de 1939 à 1945. Voyageur, humaniste, sa rencontre avec le Maroc est déterminante, c’est une source toujours renouvelée d’inspiration, son port d’attache où il revient régulièrement.
Il cherche à capter dans ses œuvres l’impalpable, les changements d’atmosphère. Son œuvre, empreint d’une grande force émotionnelle, touchant la perfection dans une alchimie de couleurs fulgurantes et dramatiques, est une invitation à parcourir des contrées mystérieuses, oniriques.
Son étude de la lumière l’inscrit dans la tradition des maîtres du paysage européen du XIXe siècle incarné par l’anglais William Turner. Son travail de peintre est étroitement lié à l’écriture de poèmes, son univers porte la marque de cette sensibilité dont les huiles, les pastels ou les aquarelles vaporeuses, rappelant celles de Ravier, exaltent toute la subtilité. Il partage le même intérêt pour la lumière qui dévoile et enveloppe les silhouettes, suggère les paysages, réminiscences de ses nombreuses pérégrinations et qu’il recompose dans le calme de l’atelier.
L’exposition rétrospective qui lui est consacrée retracera le travail de près de quarante années de poésie picturale.

Pierre Patureau was born in Bordeaux, on october 11th 1924. He studied drawing, painting, sculpture and engraving at Bordeaux’s Acadamy of Fine Arts from 1939 to 1945. Then, he discovers Marocco where he regularly spends few month each year since the sixties. His work is reflects the mystic light and shadows of Casablanca.
He tries to capture the atmosphere’s changing. His work is an invitation to walk through onirics and mysterious countrysides. He composes his world like an alchemist of colors.
For forty years, light is the main subject of his pictural research as in William Turner’s masterpieces or in Auguste Ravier’s work, who was equally painter and poet. At his late exhibition in Switzerland, he has been called « Turner of the present time »).
This retrospective show gathers a selection of seventy pieces, done over the last forty years.

Rétrospective du peintre lyonnais Henri VIEILLY (1900-1979)

Rétrospective du peintre lyonnais Henri VIEILLY
(1900-1979)
Du 18 mai au 24 août 2003

Né à Cours dans le Rhône le 11 décembre 1900, Henri Vieilly s’inscrit à l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon dans la section « dessin de soierie » et encouragé par ses professeurs, il s’oriente vers celle de « peinture » où il se lie d’amitié avec les peintres René Chartres, Pierre Pelloux. L’artiste réalise de nombreux portraits sur commande et des travaux de restauration qui lui permettent de subvenir à ses besoins.
De 1942 à 1970, il enseigne le dessin à l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon et compte parmi ces élèves, des peintres reconnus de tous : Jacques Truphémus, Henri Lachièze-Rey, Régis Bernard etc. Le professorat lui permet de se consacrer paisiblement à son œuvre dans l’atelier loin du tumulte du monde de l’art ; il expose quelques toiles au Salon du Sud Est dont il est sociétaire et participe volontiers aux expositions de groupe où figurent ses amis.
Cette grande exposition rétrospective réunira près de 70 toiles inédites ou peu connues du maître et s’organisera autour de thèmes consacrés aux portraits, au cirque – acrobates, clowns et musiciens, aux paysages imaginaires dont la légèreté et le silence sont perceptibles dans leurs moindres nuances. Henri Vieilly est un peintre –poète dont les compositions sont empreintes de pudeur où vibre l’émotion du conteur qui transforme le quotidien en merveilleux où flottent les cerfs-volants, où les oiseleurs perchés sur leurs longues jambes, aériens, dominent la pesanteur du monde.

4ème Salon International de la Photographie organisé par le CLUB PHOTO de MORESTEL

4ème Salon International de la Photographie
organisé par le CLUB PHOTO de MORESTEL
Du 1er mars au 4 mai 2003

À quatre reprises (1993, 1994, 1996 et 1999) la Maison Ravier a accueilli les salons organisés par le Club Photo de Morestel et accueilla une nouvelle fois les lauréats internationaux pour un 4ème concours.
Cette manifestation célèbra aussi le 20ème anniversaire du Club Photo, dont l’un de ses membres Jacques VANNEUVILLE, après avoir cumulé les distinctions régionales, nationales et internationales, s’est vu dernièrement décerné le titre de Maître, par la Fédération Internationale de l’Art Photographique (FIAP), partenaire de ce salon. Cette récompense est d’autant plus prestigieuse que ses détenteurs sont peu nombreux : Jacques Vanneuville est le seul de la région Rhône-Alpes (ils sont au nombre de 7 en France).
À cette occasion, la série des 20 photographies en noir et blanc sur le Tango, qui lui a valu cette nomination, fut réunie dans un catalogue exposée aux côtés des œuvres des lauréats du concours.
En effet, près de 150 photographies retenues sur un total de 2000 envoyées par des photographes originaires de 30 pays, furent présentées par catégories : photographies monochromes et photographies couleur, de manière thématique : portraits, paysages, etc.
Le 4 mai 2003, dernier jour de l’exposition temporaire, la Maison Ravier participa au Printemps des musées, en organisant des ateliers sur le développement photographique en relation avec le thème « mystères et découvertes ».

|> Renseignements : www.club-photo.org

Hommage à Madame Degabriel (1900-1984)

Hommage à Madame Degabriel (1900-1984)
du 15 septembre au 24 novembre 2002

 

 

Élève du peintre Léon Garraud, Marie Louise Degabriel fréquente le cercle intime des peintres lyonnais composé par Guiguet, Janin, le sculpteur de Fourvière, Belloni.
Respectée et encouragée par ceux-ci, elle réalise paysages, natures mortes, portraits au pastel, lavis, peintures au dégraissé.

Les œuvres de cette artiste qui ne recherchait pas la notoriété ont été peu vues par le grand public, elles pourront être découvertes à travers une sélection inédite de dessins et toiles…

La Terre… Une Oeuvre Céramiques Contemporaines : cuisson traditionnelle au Bois

La Terre… Une Oeuvre
Céramiques Contemporaines : cuisson traditionnelle au Bois,
du 2 Juin au 1er septembre 2002.

Combien sont-ils les céramistes français d’aujourd’hui à cuire leurs œuvres de manière traditionnelle au four à bois ? Cette exposition présente 20 artistes animés par le même amour de la terre et du feu, le même goût du jeu avec le hasard, pratiquant encore une technique ancestrale héritée d’Afrique et d’Asie qui implique la construction de son propre four.
Chacune de leurs œuvres témoigne de l’expression du potier, du sculpteur, du plasticien, qu’elle soit vernissée, granuleuse ou portant les stigmates de la cuisson au Grand Feu.

 

Nathalie LAMBERTON

Commissaire d’exposition

La cuisson au bois, thème qui réunit ici ces artistes peut revêtir un caractère de résistance, dans une recherche d’authenticité…
Chaque technique, quoique spectaculaire et fascinante dans cette rencontre métaphysique des quatre éléments, témoigne de l’expression du potier, du sculpteur, du plasticien…

L’artiste est ainsi un passeur qui communique avec les éléments premiers et le spectateur…

Eugène BROUILLARD (1870-1950) Un Maître (incontesté) de l’Ecole Lyonnaise

Eugène BROUILLARD (1870-1950)
Un Maître (incontesté) de l’Ecole Lyonnaise
du 3 mars au 20 mai 2002.

Essentiellement autodidacte, Eugène Brouillard apprend aux contacts des œuvres des maîtres anciens : Corot, Puvis de Chavannes, Poussin. Peintre insuffisamment reconnu, il a su renouveler le genre du paysage, traduisant un état d’âme, une émotion perceptible dans sa vision des crépuscules et contre-jours de sous-bois, dans les arbres véritablement sculptés empruntant aux maîtres du paysage lyonnais du XIXe siècle : Ravier, Vernay, Appian, Carrand.

Jean-Claude GAUTHIER
Commissaire d’exposition

Tout est dit sur ce paysagiste hors-pair qui n’a jamais voulu sortir de sa Croix-Rousse !

Tout est dit dans ce premier et essentiel ouvrage sur celui dont nos contemporains Truphémus et Fusaro, Régis Bernard, Montheillet et Giorda reconnaissent aujourd’hui les qualités au fil des pages…

 

 

En vente à la boutique…

 Le livre de l’Exposition

Jean-Claude Gauthier,
Philippe d’Arcy
et Jean-Jacques Lerrant
Edition La Taillanderie, 2002

Prix du Manuscrit 2002
du Conseil Général du Rhône
En vente à notre boutique

10ème anniversaire : journées portes ouvertes Exposition rétrospective

10ème anniversaire : journées portes ouvertes
Exposition rétrospective
2 et 3 février 2002.

L’AMRA organisait deux journées portes ouvertesen remerciement à tous ceux qui ont soutenu et encouragé son action depuis son ouverture au public en 1992. À cette occasion ont été présentées les différentes acquisitions, dons et mises en dépôt qui ont enrichi ses collections ; le public, venu nombreux(près de 850 personnes) a pu notamment découvrirles deux dernières acquisitions d’œuvres de François Auguste Ravier : Tout est dans le ciel etPaysage d’hiver.
Une rétrospective de chacune des 31 expositionsréalisées jusqu’alors permettait de voir ou revoir une sélection des œuvres principales les illustrant.
Le dimanche 3 février à 17h30, Monsieur Guy Rochas nous présentait au travers de l’histoire de ses aïeux qui ont habité successivement cette demeure de 1732 à 1867 lorsque F-A. Ravier l’acheta, les changements apportés au fil du temps et un éclairage particulier sur Joseph-Claude Pécoudhomme des lumières traversant la Révolution à Morestel.

Nathalie LAMBERTON, l’animatrice culturelle de la MAISON RAVIER, entourée lors de cette journée porte ouverte par Denise et Moïse BEYLE, adhérents très actifs de l’AMRA depuis 1994 : Denise est toujours disponible pour assurer des permanences et Moïse  » aux mains d’argent  » confectionne les socles et s’occupe d’autres travaux de bricolage.Beaucoup d’énergie et de temps passé pour la réussite de chacune des expositions…

Le Japon de Paul Claudel

Le Japon de Paul Claudel,
du 9 septembre au 18 novembre 2001.

En collaboration avec la famille de l’écrivain, ambassadeur de France au Japon, l’exposition présente des objets personnels de Paul CLAUDEL, témoins de son séjour au Japon, et porte un regard sur ce pays durant la période 1921-1927.

La découverte du Japon, la splendeur des temples de Kyoto et de Nara, l’art des haï kaï (poèmes courts) et spectacles de théâtre Nô, de Kabuki et de Bunraku inspire son œuvre et donne naissance à différents écrits d’une grande finesse tant par la forme calligraphique que par leur poésie.

L’Art du Verre en France (1985 – 2000)

L’Art du Verre en France (1985 – 2000),
du 17 juin au 26 août 2001.

Forte du succès de l’exposition de 1997, la Maison Ravier invite à nouveau les visiteurs à rêver devant la magie des sculptures de verre des 15 plus grands artistes travaillant en France.
Alain et Marisa BÉGOU, Antoine et Étienne LEPERLIER, Isabelle MONOD, Matei NEGREANU, Jean-Claude NOVARO, Yan ZORITCHAK nous entraînent chacun selon leurs techniques et leurs inspirations à vibrer devant cette matière sensible aux changements de lumière, offrant à chaque regard un visage nouveau, inattendu et éphémère.
Nous entrons ainsi dans l’univers merveilleux de la poésie et du verre.

 


Jeanne Bardey (1872 – 1954), portraits : sculptures, dessins

Jeanne Bardey (1872 – 1954),
portraits : sculptures, dessins,
du 4 mars au 4 juin 2001.

Jeanne BARDEY rencontre François GUIGUET installé au célèbre Bateau-Lavoir à Montmartre qui lui apprend le dessin et la peinture. Puis, en 1909, elle fait la connaissance d’Auguste RODIN alors au faîte de sa gloire.
Convaincu de son don de voir, il lui ouvre de nouveaux horizons en l’initiant à la sculpture : d’une féminité et d’une très grande sensualité, cet art redevient pleinement avec elle celui du toucher.
Épaulée par ces deux maîtres, elle développe un langage plastique personnel tant dans le dessin que la sculpture et surtout dans la production de masque.
Son travail trouve son plein épanouissement dans ses portraits où elle parvient à capturer l’âme de ses modèles dans une puissante expressivité empreinte de naturel et d’humanité.

Rétrospective Marcel Saint – Jean

Rétrospective Marcel Saint – Jean,
du 30 septembre au 19 novembre 2000.

Initié à la peinture dès l’adolescence par son oncle Émile DIDIER, Marcel SAINT-JEAN a laissé un œuvre considérable, abordant le thème du paysage dans toute sa variété, celui qu’il connaît dans son enfance passée dans les monts du Lyonnais chez ses grands-parents, au paysage urbain de Lyon : des quais de Saône aux pentes de Fourvière et le quartier Saint-Jean, tout résonne, fulmine dans une gamme chromatique exacerbée, expressionniste où triomphent l’intensité de la lumière et des accents colorés.


Lumières et Transparences : vitraux contemporains

Lumières et Transparences : vitraux contemporains,
du 10 juin au 17 septembre 2000.

Christophe BERTHIER, Jean-Jacques FANJAT et Philippe TATRE exposent leurs créations contemporaines dans le droit-fil de la tradition du vitrail et son histoire. Surprenant par sa modernité, étonnant par son décor abstrait, le vitrail laïque est promis à un bel avenir.

 

 

 

Autour des outils et des matières qui entrent dans la composition du vitrail, et des pièces anciennes, leurs œuvres témoignent d’un profond respect des matériaux et d’un savoir-faire qui permet à cet art d’évoluer et de s’épanouir grâce aux techniques et sources d’inspiration actuelles.

Mauzan, Affiches publicitaires

Mauzan, Affiches publicitaires 1920-1930,
du 02 avril au 28 mai 2000.

Cette exposition retrace la période la plus riche et la plus inventive (1920-1930) de l’affichiste Achille MAUZAN dont plus de cinquante oeuvres présentées s’articulent autour de 5 thèmes : l’alimentation, la boisson, la pharmacie, l’hygiène, les produits d’entretien, l’équipement au travers desquels s’exprime son sens de l’humour et de la dérision, utilisant le gag visuel dans un langage universel.


Hommage à Pierre Deval

Hommage à Pierre Deval (1897 – 1993),
du 28 mars au 19 septembre 1999.

Ce peintre lyonnais a choisi la femme comme sujet de prédilection : jeunes filles, danseuses, portraits. Il utilise aussi bien le pastel, la gouache ou l’aquarelle. Sa palette exalte les couleurs de la Provence où il réside au domaine d’Orvès près de Toulon.

Ami de René Chomette (alias René Clair), de Marcel Marquet, Henri Matisse, Pierre Bonnard, son œuvre est une passerelle qui permet la synthèse entre le classicisme et les mouvements impressionniste et fauve, entre l’art de la fin du 19ème siècle et le début du 20ème siècle.

Rétrospective François Dorias

Rétrospective François Dorias (1855 – 1936),
du 27 septembre au 22 novembre 1998.

Natif de l’Isère, il rencontre le peintre coloriste lyonnais Jacques Martin qui devient son ami et protecteur.

Autodidacte, il aborde la peinture à l’âge de 30 ans, ses thèmes sont simples :
paysages, intérieurs, bouquets de fleurs et quelques portraits, il travaille d’intuition et son œuvre est essentiellement poétique, touchant au plus profond l’âme du regardeur.

Mémoires Enchantées

Mémoires Enchantées,
du 21 juin au 13 septembre 1998.

 

Conçue dans le même esprit que l’exposition Autour de La Fontaine, 150 artistes illustrent par une peinture, dessin, poésie, prose ou lettre, une chanson ou comptine qui a marqué leur enfance.

Cette exposition est le prétexte de créations qui éclairent d’un jour inhabituel le caractère des artistes contemporains et de rassembler des personnalités diverses aux préoccupations souvent proches.

Eugène Villon

Eugène Villon (1879-1951),
du 5 avril au 7 juin 1998.

Né à La Haye d’un père français et d’une mère hollandaise, il tient de l’un le sens de la rigueur et de l’autre son caractère poétique et rêveur. Dès son enfance, les voyages marquent sa personnalité, lui donnent l’ouverture à la modernité et font de lui le peintre de l’Europe. Il s’installe définitivement à Lyon dès 1900. Excellent peintre d’atelier, il fait de l’aquarelle son médium de prédilection.

Rétrospective Edouard D’Apvril

Rétrospective Edouard D’Apvril (1843-1928),
du 13 septembre au 11 novembre 1997.

 

Peintre originaire de Grenoble où il établit sa carrière, se spécialisant dans la peinture de genre et le portrait.
Ses œuvres se caractérisent par la finesse du coloris et du clair-obscur. Ses représentations de la vie quotidienne témoigne aujourd’hui de la 2ème moitié du 19ème siècle où vie familiale et scènes d’écoliers héritent de la plus grande tradition flamande.

 


Bâtisseurs de lumière, paysages sacrés, visions de peintres

Bâtisseurs de lumière, paysages sacrés,
visions de peintres,
du 15 juin au 31 août 1997.

À travers des thèmes religieux et paysages sacrés plus de 50 artistes liés à notre région s’expriment. Pierre Bonnard, Bernard Buffet et d’autres ont été attirés par les collines de Fourvière, la Basilique et la cathédrale Saint-Jean, et ont donné des versions paysages pour ce site dans lesquelles s’affirme leurs croyances.
Vieilly, Couty, Cottavoz, Fusaro, Giorda nous font partager à leur manière leur sentiment de ces paysages sanctifiés.

 

 

Sculptures de verre

Sculptures de verre,
du 23 mars au 1er juin 1997.

 

 

Grâce à la Verrerie Internationale du Verre de Biot, les plusgrands artistes actuels de cette expression encore trop confidentielle et mal connue, ont été présentés à travers des techniques aussi variées que sophistiquées.
Outre la présence d’artistes anglo-saxons, européens de l’Est, une place particulière a été accordée à Régis et Gisèle FIÉVET travaillant dans notre région qui ont su se hisser parmi les plus grands.

Salon International de la Photographie

Salon International de la Photographie,
du 12 octobre au 17 novembre 1996.

Parmi la centaine de photographies sont présentés portraits, natures mortes et paysages.
Dans chaque portrait le photographe recherche parfois sa propre image ou essaie de faire partager au spectateur l’émotion qu’il a ressenti ; dans les paysages c’est l’instantanéité d’une rencontre du temps qu’il fait et du temps qui passe, qu’il saisit sur le vif par le regard ; les natures mortes sont des mises en scène parfois insolites avec lesquelles joue le photographe.

Pierre Montheillet

Pierre Montheillet, 50 ans de peinture 1946-1996,
du 8 septembre au 6 octobre 1996.

 

Grand admirateur de Ravier dont il est aujourd’hui l’expert attitré, L’artiste travaille des paysages dans une certaine abstraction foisonnante de contrastes et de clair-obscurs colorés et chatoyants dans un geste saccadé et puissant, véritable hymne à la nature dans l’esprit du vieux maître morestellois.

 


Abel Gay (1877-1961) – Claude-Marie Reignier (1870-1954)

Abel Gay (1877-1961) – Claude-Marie Reignier (1870-1954),
du 16 juin au 25 août 1996.

L’essentiel de l’œuvre de ces deux grands admirateurs de Ravier, qui avaient choisi Morestel comme terre d’élection, est consacrée au paysage dans la lignée de l’École Lyonnaise de paysage de la seconde moitié du 19ème siècle. C-M Reignier proche de François Vernay, représente la campagne morestelloise, l’Ain et le midi de la France.  » Reignier avait voué à ce ciel, à ces arbres, à ces lointains toute une vie admirable de travail, d’étude et de contemplation  » dit le peintre Bissinger ; A. Gay a peint les environs de Morestel, Lyon, l’Ain, les paysages d’automne où les bleus, verts et roux se marient pour des effets doux de lumière.

110 Peintres et écrivains autour de La Fontaine

110 Peintres et écrivains autour de La Fontaine,
du 21 avril au 2 juin 1996.


Réalisée pour le tricentenaire de la mort de la Fontaine, l’exposition n’est pas une simple commémoration mais une invitation à relire le poëte.

Vu par Evaristo, Jim Léon, Cottavoz, Truphémus, Régis Bernard, ou Fusaro, commenté par Cécile Philippe, Drevet, Znorko ou Belletto, ces peintres et écrivains originaires du Rhône apportent une vision originale du fabuliste dont la contemporanéité nourrit les œuvres présentées.

L’art Naïf et l’art des enfants

L’art Naïf et l’art des enfants,
du 22 avril au 27 août 1995.

51 toiles issues de la collection rassemblée par Oscar Ghez au Petit Palais de Genève étaient réunies autour de  » La balance et le bon droit  » du Douanier Rousseau, chef de file de la peinture naïve. Parmi tous ces artistes essentiellempent autodidactes, Bombois, Bauchant, Ferdinand Desnos, Van der Steen…

Simultanément des dessins d’écoliers morestellois permettaient le rapprochement de l’art naïf et celui des enfants dont il partage l’imaginaire et la spontanéité.

Joseph Romagnol

Exposition rétrospective Joseph Romagnol (1893-1981),
du 29 octobre au 20 novembre 1994.

Dès l’enfance, il dévoile une précoce attirance pour le dessin qu’il concrétise plus tard parallèlement à son activité de peintre-décorateur.

Près de 80 œuvres de ce peintre morestellois d’adoption sont présentées, empreintes d’une justesse dans l’observation directe de la nature, la science du dessin et de la couleur, la finesse d’exécution qu’il acquit au contact du peintre Claude Maire Reignier.

Paul François Marier Urtin

Paul François Marie Urtin (1874-1962),
du 2 septembre au 23 octobre 1994.

Peintre des intérieurs raffinés et intimistes, Paul Urtin partageant sa vie entre Grenoble, Paris et la Motte-Chalençon (Drôme), il puise l’inspiration dans ces différents lieux. Il rencontre François Guiguet qui devient son maître et son ami dont il tire sa science des éclairages donnant une atmosphère de sérénité, de vie silencieuse. Parallèlement, ses recherches de la lumière, des contre-jours, et des perspectives contribuent à rendre un climat feutré d’une époque lointaine comme en témoigne  » L’enfilade du vestibule  » dans la maison de la Motte-Chalançon.

Intérieur à Carnavalet Encre, 30 x 24 cm, Collection AMRA

Le dauphiné de Paul Claudel

Le Dauphiné de Paul Claudel,
du 1er juillet au 28 août 1994.

Paul Claudel découvre la région lyonnaise en épousant Reine Sainte-Marie Perrin, fille de l’architecte de Fourvière. Plus tard son beau-frère, travaillant à la restauration du château de Virieu, arrange pour lui l’achat du château de Brangues à quelques kilomètres de Morestel.
Le poète diplomate choisit ce village du Dauphiné comme port d’attache à l’âge de 60 ans. Connu principalement par son théâtre, Claudel reste un poète qui inscrit son œuvre dans les paysages qu’il a aimés : le Rhône et les monts du Bugey, Hostel dans l’Ain où il écrit la « Cantate à trois voi », à Brangues où il travaille à son œuvre exégétique et à de nombreux poèmes « Pan et Syrinx ».

Pierre Pelloux

Pierre Pelloux (1903-1975),  du 2 avril au 29 mai 1994.

 

Artiste lyonnais discret, pudique, les soleils pâles et les gris de sa peinture sont à son image et propose une vision idéalisée et douce de la réalité.
Cette rétrospective permet de suivre l’évolution lente et paisible depuis les premières toiles des années 30 jusqu’aux paysages évanouis de la maturité et des dernières années.
C’est dans les motifs les plus simples que le parti décoratif le cède à une recherche d’abstraction : les toits d’un village, des pylônes, des fûts d’arbres, des parasols de plage, sont traités en aplats, nourris par la simplification des formes et la pureté des harmonies colorées.

Salon International de la Photographie

Salon International de la Photographie,
du 6 juin au 23 août 1993.

La Maison Ravier accueille pour son 10e anniversaire le Club Photo Morestellois.

Paysages et sujets libres, couleurs ou noir et blanc, quelques 2000 photographies ont été adressées de 23 pays, seulement 200 ont retenues, travail difficile par la qualité des clichés reçus.
Cette exposition a obtenu le patronage de la FIAP, fédération internationale d’art photographique, et la FPE, fédération photographique de France.

Regard sur les Alpes

Regard sur les Alpes : Lithographies anciennes,
du 3 avril au 31 mai 1993.

À travers une soixantaine de lithographies tirée de célèbres albums de voyage représentant le Dauphiné, le public a pu découvrir les paysages alpestres de notre région :  » Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France  » (1854) du Baron Taylor, Victor Cassien et Alexandre Debelle pour le premier journal illustré  » L’Album du Dauphiné « , les  » Vues du département de l’Isère et des Hautes-Alpes  » par Lord Manson (1838), enfin Jean-Jacques Champin et Siméon Fort pour les paysages de la Grande Chartreuse.

Marcel Anselme

La cinquantaine de toiles présentées, à travers lesquelles ce peintre aux états d’âme tourmentés a cherché la perfection dans l’expression, racontent trente années de peinture. Des nus, des scènes de la vie quotidienne, des paysages composent l’éventail de ses sujets mais c’est dans le portrait qu’il excelle.

Exposition rétrospective Marcel Anselme (1925-1982),
du 5 septembre au 26 octobre 1992.

F.A Ravier

F.A Ravier (1814-1895),
Exposé à la Maison Ravier du 10 avril au 24 mai 1992.

Réalisée dans la demeure restaurée du peintre, cette exposition placée sous le haut patronage de l’académicien Jean Guitton rend hommage au chef de file de l’École Lyonnaise de paysage au 19ème siècle en présentant près de 150 œuvres de paysages de la période romaine à ceux du Dauphiné et de Morestel en particulier, précurseurs de l’impressionnisme et traduits dans un geste rapide, instantané qui le conduit vers une abstraction lyrique du motif…

Le  » poète de la lumière  » habite de nouveau sa dernière demeure.