COLLAGES du 11 juin au 23 octobre 2016

Affiche collage« Laissez parler les p’tits papiers ! » est probablement une chanson chère aux artistes qui seront rassemblés dans la Maison Ravier dès le 11 juin prochain. Sur le thème du collage qui réunit huit artistes, les visiteurs pourront découvrir les œuvres des peintres collagistes Gilles Alexandre, Francis Berthault, Raymond Grandjean, Hélène Lameloise, Henri Mouvant, Philibert-Charrin, Jean-Marc Requien, et les assemblages du sculpteur André-Jacques Alamercery.

Pour réaliser leurs compositions, les artistes sélectionnent un ensemble d’éléments hétéroclites qu’ils prélèvent, découpent, déchirent, froissent. Tirées d’images produites par la société contemporaine (magazines, publicités, journaux), ils les assemblent sans chercher un ordre préétabli. Les œuvres de collage lient la réalité à la fiction, mêlant les sources d’informations. Les images découpées s’imbriquent et le rapport entre elles les fait exister de manière nouvelle.

La technique traditionnelle du collage s’effectue sur papier mais certains artistes ont su le transformer en assemblage tridimensionnel en empruntant des objets du quotidien. Coller, c’est aussi fabriquer, construire, découper, transformer des objets de récupération : tout peut trouver une nouvelle signification (fil de fer, manivelles, clous, crochets, hache, maillons de chaines, matériaux divers…).

Les peintres Gilles Alexandre, Francis Berthault, Raymond Grandjean, Hélène Lameloise, Henri Mouvant, Philibert-Charrin, Jean-Marc Requien et le sculpteur André-Jacques Alamercery explorent toutes les possibilités de l’art du collage. Leurs œuvres résultent du télescopage, accidentel ou volontaire, d’éléments dissemblables, qui recompose et ouvre sur un univers merveilleux insoupçonné. Ces artistes instaurent un dialogue où chacun projette son for intérieur et contribue à l’interprétation des œuvres, comme l’avait énoncé Marcel Duchamp.

La démarche de Gilles ALEXANDRE n’appartient à aucune école mais revendique toutes les influences ! Elle s’inscrit dans une écriture personnelle de l’espace. Sa recherche plastique se caractérise par une organisation géométrique des formes et par l’utilisation de papiers découpés ou déchirés sur des supports colorés. L’artiste est parvenu à créer un ‘’passé recomposé’’.

Les collages de Francis BERTHAULT racontent des histoires, révèlent des scènes de vie qu’il représente dans des paysages, des personnages, des oiseaux, des arbres et des maisons. Il nous entraîne dans un monde imaginaire et coloré.

Raymond GRANDJEAN s’empare des images que l’on trouve dans les journaux, les revues, les livres, utilise les cartes à jouer, les vignettes. Il puise son inspiration dans des gravures en noir et blanc qui illustraient des éditions anciennes. Il les découpe et les assemble pour constituer un univers ‘’d’images déplacées’’.

Les œuvres d’Hélène LAMELOISE sont réalisées à partir de collages de papiers fins  (indiens, végétaux, à fibres) qui sont déchirés, coupés, pliés, peints, transformés. À une abstraction où prédominaient les formes, succède un mode d’expression qui privilégie le dessin, la trace du geste de l’artiste.

Henri MOUVANT concevait ses œuvres à partir de papiers blancs et de cartons ondulés, préparés et peints. Les compositions se construisent, trouvent leurs formes et leurs couleurs. L’articulation des fragments crée l’espace.

PHILIBERT-CHARRIN réalisait des collages à partir de papiers et de matériaux trouvés par hasard (bouts de ficelle, vignettes de catalogues et de magazines, partitions de musique, tickets de métro, boutons…). Dans ses réalisations d’une inventivité ludique, on retrouve les mêmes exigences plastiques que dans ses peintures.

Les collages de Jean-Marc REQUIEN se caractérisent par la rigueur du dessin et l’exigence de la démarche plastique qui donnent une réelle unité à son œuvre. Ce sont les formes et les couleurs des papiers qui provoquent la réalisation des œuvres. Il emprunte au réel des images et des objets récupérés pour créer un univers de fantaisie.

Le sculpteur André-Jacques ALAMERCERY détournait les outils agricoles et les objets de leur fonction et de leur utilisation originelle, en les découpant, en les déformant, en les modelant et en les assemblant pour créer de véritables œuvres d’art.

 

Autour de l’exposition : télécharger le programme en cliquant ici

Rencontre avec les artistes :

Jean-Marc Réquien, samedi 25 juin à partir de 15 heures

Francis Berthault, samedi 9 juillet à partir de 15 heures

 

Ateliers de collage pour les adultes, places limitées, sur inscription : participation 5€, accès libre à l’exposition

Jean-Marc Réquien : samedi 3 septembre

Gilles Alexandre : samedi 2 juillet

Atelier de collage pour les enfants de 8 à 10 ans, places limitées, sur inscription : participation 5€, accès libre à l’exposition

Hélène Lameloise : mercredi 14 septembre

 

Visites commentées pour les individuels : samedi 23 juillet et 8 octobre à 15 heures

(se présenter à 14 h 45) Dans la limite de 30 personnes, inscription obligatoire, durée 1 h, 8€ par personne / 4€ de 10 à 18 ans, morestellois sur présentation d’un justificatif